Sharp lance un nouveau module photovoltaïque à demi-cellules de 540W

Sharp étoffe son portefeuille de modules photovoltaïques à demi-cellules avec le NU-JD540, un nouveau panneau en silicium monocristallin de 540 W. Doté d’une puissance de sortie élevée, ce module est spécialement conçu pour les centrales solaires et les toitures de bâtiments commerciaux, et associe un design avant-gardiste à une fiabilité élevée.

Le tout nouveau NU-JD540 possède une efficacité de 20,89% et supporte une tension maximale de 1 500 V grâce à ses 144 demi-cellules (plaquettes de format M10). Ces caractéristiques lui permettent de proposer le meilleur équilibre entre coût et compatibilité, tout cela avec des performances optimales. Son coefficient de température de -0,341%/°C pour sa puissance de sortie annoncée garantit de solides performances à des températures élevées, un paramètre de plus en plus important compte tenu du dérèglement climatique et des hausses qui en résultent.

Un module à haute fiabilité

Le nouveau module est doté d’un système à 10 jeux de barres et de conducteurs ronds. Cette configuration améliore le gain de puissance de chaque cellule, et les rend moins sensibles au risque de microfissures, augmentant ainsi la fiabilité du module. Ce dernier est également fourni avec une garantie constructeur de 15 ans et une garantie de performance de 25 ans (minimum 85 % des performances initiales à la 25ème année). L’intégralité des modules à demi-cellules de Sharp disposent de trois petits boîtiers de raccordement (au lieu d’un seul), ces derniers étant tous équipés d’une diode dérivation.

Ces boîtiers transfèrent ainsi moins de chaleur vers les cellules supérieures, ce qui permet de prolonger la durée de vie des panneaux et d’améliorer les performances globales du système. La sûreté, la qualité et la durabilité du panneau ont été certifiées par la Commission électrotechnique internationale (normes IEC61215 et IEC61730). Le module a été rigoureusement testé dans le but de contrôler sa conformité avec des normes internationales, et de vérifier sa résistance à des conditions extrêmes (ammoniaque, brouillard salin, sable et résistance à la dégradation induite par le potentiel).

Facile à installer

Avec ses dimensions de 2 279 x 1 134 mm, son cadre optimisé et un poids de seulement 27,8 kg, le NU-JD540 peut être facilement installé et déployé.

En outre, ses câbles de 1 750 mm permettent de le monter librement en mode paysage ou de créer une installation en « sauts-de-mouton » (leapfrog) en mode portrait, afin de réduire encore plus les frais annexes. Andrew Lee, directeur commercial de Sharp Energy Solutions pour l’Europe : « Nous sommes ravis d’élargir notre portefeuille de modules à demi-cellules avec un produit offrant une puissance de 540 W, 10 jeux de barres et des plaquettes de format M10. Celui-ci peut être déployé de façon simple et efficace au sein de centrales solaires et en toiture de bâtiments industriels. Grâce à ce nouveau produit et à notre offre de services en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, nos clients bénéficient constamment d’un maximum de valeur ajoutée. »

BISOL Supreme™ offre désormais des puissances allant jusqu’en 365 Wc

Bisol propose enfindes panneaux solaires en half cut M6 dans la gamme BISOL Supreme™, une gamme unique en capacité d’offrir 25 ans de garantie de puissance de sortie à 100%. Le module BISOL Supreme™ demi-cellules est maintenant disponible dans des puissances allant jusqu’en 365 Wc.L’équipe de R&D de BISOL est capable de développer un module avec des équipements spécialisés, des composants de premier ordre, des matériaux certifiés testés jusqu’à la destruction dans la chambre climatique de BISOL et des processus de fabrication de grande qualité. Il est important d’utiliser uniquement la feuille EVA de la meilleure qualité, mais il est également crucial d’en utiliser suffisamment, sans économiser de coûts à ce stade. Pendant la lamination, particulièrement longue chez BISOL, l’EVA se transforme en gel. Selon la norme de l’industrie, 65% de la teneur en gel est efficace, mais BISOL utilise 85% ou plus, prouvé par une expérience de plus de 15 ans et des tests de résistance à chaque étape de la production.

La marque BISOL représente la qualité, la fiabilité, les services axés sur le client et la recherche continue d’innovations technologiques. « À ce stade, nous tenons à montrer notre gratitude à notre équipe de recherche et de développement qui a rendu possible cette nouvelle gamme de panneaux solaires BISOL. La force motrice de nos activités est toujours la satisfaction du client. C’est précisément la raison pour laquelle nous offrons une si large gamme de produits que notre équipe développe sur mesure pour des besoins spécifiques. Nous aurons le plaisir de présenter à Intersolar notre innovation BISOL Supreme, 1er module au monde avec 100 % de puissance de sortie » indique le communiqué.

Bisol sera présent donc sur le salon Intersolar : Stand BISOL   A6.170.

Energie solaire et humanisme renouvelable : Sol Solidaire va pouvoir équiper 500 logements sociaux

A l’issue de son 1er appel à projets, l’association Sol Solidaire va pouvoir équiper environ 500 logements sociaux en panneaux photovoltaïques et réduire ainsi la facture d’électricité de leurs habitants. Un investissement humaniste qui coche les deux cases du social et de l’environnemental. De quoi inspirer les candidats  à la Présidentielle !    

Lors d’un point presse organisé à l’occasion du Congrès HLM à Bordeaux, André Joffre, PDG de Tecsol a présenté a présenté le bilan du 1er appel à projets de l’association Sol Solidaire, en présence des bénéficiaires et des mécènes, et avec la participation via un message vidéo des parrains, la comédienne Amelle Chahbi et le réalisateur Jean-Pascal Zadi.

Ce moment a été l’occasion de la signature de la lettre d’intention de financement pour le projet de Sonain de Sia Habitat dans les Hauts de France, l’un des 5 lauréats de l’AAP 2020. Pour sa première édition en 2020, l’association a levé plus de 150 000 euros auprès de plusieurs entreprises (AMARENCO, ARAYMOND, BRED, ENEDIS, ENERLIS et d’autres en cours de confirmation), des collaborateurs de TECSOL qui ont fait un geste sur leurs salaires, ainsi que des donateurs de la plateforme de crowdfunding HelloAsso.

20 % d’économie sur les factures

Ce budget permet de financer l’installation de panneaux solaires sur 5 immeubles ou lotissements abritant 500 logements sociaux. Ces derniers sont situés dans les régions Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et à La Réunion. Les bailleurs sociaux concernés s’engagent à fournir gratuitement les électrons solaires produits localement, ce qui devrait permettre à leurs locataires de réaliser jusqu’à 20% d’économie sur leurs factures d’électricité. 

« Nous sommes fiers de présenter le bilan de ce 1er appel à projets », expliquent les représentants des membres fondateurs de l’association, Arnaud Leroy, président de l’ADEME, Sylvie Perrin, associée chez De Gaulle Fleurance & Associés, Laetitia Brottier, vice-présidente d’Enerplan, Jean-Sylvain Ruggiu, directeur RSE du Groupe BPCE, André Joffre, président de Tecsol, et Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat.

Lancement l’appel à projets 2021

« Nous remercions vivement les mécènes qui sont précurseurs dans le soutien de ce type d’initiatives. Sol Solidaire démontre que la transition énergétique peut être un puissant levier de progrès social. » A l’occasion du point presse, les membres fondateurs ont également lancé l’appel à projets 2021 de l’association. Les acteurs du logement social qui souhaitent faire bénéficier leurs locataires du dispositif de Sol Solidaire ont la possibilité de candidater jusqu’au 7 janvier 2022.

Pour devenir mécène ou proposer un projet: 04 68 68 16 40 et contact@solsolidaire.fr

www.solsolidaire.fr

1er concours de cuisine solaire sous le patronage de Guillaume Gomez Ambassadeur de France de la Gastronomie

Organisé l’Université d’Aix Marseille, Polytech-Marseille, le restaurant solaire Le Présage et l’association Les Festins Photoniques, le 1er concours mondial de cuisine solaire s’est déroulé samedi 25 septembre dernier sous le patronage de Guillaume Gomez Ambassadeur France de la Gastronomie.

Invité surprise de l’événement : une météo capricieuse ! « Ce fut une super journée pour la chaleur solaire et la révolution solaire délicieuse, les équipes ont mis la barre haut en termes de qualité de cuisine, malgré les nuages jusqu’à 13h00 » s’enthousiasme Richard Loyen. En effet, c’est sous la grisaille qu’a démarré le concours à 10h00, et ce jusqu’à 13h30. Cependant, aucun participant ne s’est découragé ! Ça a coupé, ça a râpé, ça a préparé, ça s’est adapté, ça a fait mariner pour une cuisson à froid, ça a utilisé les 5 min de soleil quand il y en a eu. Et toujours avec le sourire aux lèvres, sans se départir de la bonne humeur, dans l’espérance de quelques rayons de soleil.  

Contre toute attente et avec un ciel gris foncé continu jusqu’à l’horizon, le soleil arrive à percer vers 13h30, et durablement. A brides abattues, tous les plats sont envoyés aux fourneaux et les cuisiniers s’exclament de joie. 15h00 : tous les plats sont prêts, sont beaux et bons, et le jury composé de Ludovic Parisot, directeur régions Sud de Engie, Gabriel Guillet, doctorant au laboratoire IUSTI (AMU-CNRS-Polytech Marseille) financé par la Région Sud et le restaurant Le Présage, Richard Loyen, représentant de l’association « Les Festins Photoniques » et Clément Flint, cuisinier au Présage, peut déguster et juger des plats de fort belle facture ! Fin du concours, tout s’est au final bien passé ! L’édition 2022 s’annonce prometteuse, à l’aune de ce retour d’expérience certes un tantinet trop nuageux…

Le Belge Battery Supplies développe une batterie lithium-ion pour usage résidentiel

Les batteries AQ-Lith Energybox du fabricant belge de systèmes de stockage Battery Supplies sont disponibles avec des capacités de stockage de 3 kWh, 5 kWh ou 7 kWh et présentent toutes une tension nominale de 51,2 V et une tension de charge maximale de 56,8 V.

Le fabricant belge de systèmes de stockage Battery Supplies a lancé AQ-Lith Energybox, une batterie lithium-ion destinée à être utilisée dans les installations photovoltaïques résidentielles.

La batterie est disponible en trois versions, avec des capacités de stockage de 3 kWh, 5 kWh et 7 kWh. Le plus petit appareil a une taille de 523x679x 152,5 mm, un poids de 45 kg et une puissance de 1,5 kW. La batterie de taille moyenne mesure 564 x 650 x 212 mm, pèse 66 kg et a une puissance de 2,5 kW. Le plus grand produit a des dimensions de 662x717x 205mm, un poids de 89kg et une puissance de 2,5 kW. 

Tous les dispositifs présentent une tension nominale de 51,2 V et une tension de charge maximale de 56,8 V. La modularité des produits leur permet d’atteindre une capacité de stockage maximale de 14 kWh si deux appareils sont associés. Chaque batterie est garantie huit ans et est également vendue par le fabricant belge avec un onduleur Multiplus II, de la société néerlandaise Victron Energy.

« Le coût total dépend de la taille de l’AQ-Lith Energybox et de la complexité de l’installation », a déclaré le fabricant. « Calculez un montant moyen d’environ 5 000 € pour la batterie, l’onduleur, le contrôleur et l’installation, et vous pourrez en déduire les subventions ». Le dispositif 5 kWh est présenté comme la meilleure option pour atteindre un haut niveau d’autoconsommation.

batterie usage résidentiel

STOCK-O : une batterie intelligente pour produire l’eau chaude du foyer par Systovi

De nos jours, les économies d’énergie réalisées suite à la pose de panneaux solaires sont tributaires des habitudes de consommation des familles. Lorsque nous ne sommes pas chez nous, la production photovoltaïque est essentiellement vendue au réseau. Or, la vente d’un kWh solaire génère près de 2 fois moins d’économie que sa consommation par le foyer. Ce déficit d’autoconsommation retarde de fait le seuil de rentabilité de la centrale solaire. Dans ce contexte, Systovi a développé STOCK-O, un chauffe-eau intelligent capable d’anticiper la météo et de stocker les surplus d’électricité verte, pour les restituer sous forme d’eau chaude au gré des besoins du foyer. De quoi doubler l’autoconsommation d’électricité photovoltaïque !

Fort de ses 12 ans de savoir-faire dans l’industrie du solaire et de sa capacité d’innovation, Systovi a breveté la technologie STOCK-O après avoir fait les constats suivants:

• Faute d’une présence des habitants lors des périodes de forte production, une part importante de l’électricité solaire produite est, aujourd’hui, injectée dans le réseau.

• Les solutions de stockage disponibles sur le marché sont chères, peu rentables et ont un impact fort sur l’environnement.

Avec STOCK-O, les foyers disposent désormais d’un moyen de stocker l’électricité solaire sous forme d’eau chaude sanitaire, pour satisfaire aux besoins de la famille tout au long de la journée et maximiser l’autoconsommation. Pour une maison de 4 personnes équipée de 8 panneaux solaires, STOCK-O peut porter l’autoconsommation d’électricité photovoltaïque jusqu’à 80 % de la production, soit le double d’une installation standard.

Anticiper la météo pour optimiser son stockage

D’une capacité de 200 litres, STOCK-O est composé de trois résistances qui chauffent l’eau du foyer, quelle que soit la météo. La production d’eau chaude est ainsi déclenchée dès qu’un surplus d’électricité est détecté… ou anticipé. En effet, STOCK-O est équipé d’un système de prédiction météo qui lui permet de réduire au maximum sa dépendance au réseau : en cas de prédiction ensoleillée, STOCK-O diminue la quantité d’eau chaude chauffée par le réseau la nuit, pour pouvoir stocker les surplus anticipés pour le jour suivant. De fait, STOCK-O peut réaliser plusieurs cycles de chauffe par jour et stocker quotidiennement jusqu’à 10 kWh, soit la consommation d’une famille de 4 personnes. De quoi offrir au foyer une grande autonomie dans sa production d’eau chaude sanitaire.

Un chauffe-eau intelligent, pilotable depuis son smartphone

Grâce à l’application SMART-R, l’utilisateur pilote à distance son STOCK-O pour optimiser au mieux son autoconsommation d’électricité et satisfaire ses besoins en eau chaude. Il est possible d’augmenter la quantité d’eau chaude disponible, lancer des cycles de chauffe à n’importe quel moment de la journée, et consulter en temps réel le temps de douche à disposition.

Une batterie écologique pour stocker son électricité

Cette solution de stockage permet enfin d’allier optimisation de sa production d’énergie solaire et préservation de l’environnement. Contrairement aux batteries lithium-ion, connues pour leur impact lourd sur la nature et les paysages, STOCK-O propose un stockage dans l’eau grâce à un système conçu et fabriqué en France. Silencieux et plus simple à poser qu’une batterie électrique souvent imposante, STOCK-O ne prend pas de place, si ce n’est l’emplacement du chauffe-eau.

La léthargie dirimante de l’administration pour la mise en place du guichet jusqu’à 500 kW : nouvel avatar pour la filière solaire

Pascal_Richard_Le_Point


Pascal Richard, président du syndicat Aura Digital Solaire, est un homme en colère. Sillonnant actuellement les routes de la belle région Auvergne Rhône-Alpes à la rencontre des artisans et des professionnels du solaire dans le cadre d’un diagnostic exhaustif de la filière solaire et en partenariat avec AURA Energie Environnement et de l’INES, il évoque la détresse des acteurs de la filière photovoltaïque face à l’attente interminable de la publication de l’arrêté concernant le guichet ouvert jusqu’à 500 kW. Avec à la clé des centaines de MW de stock déjà vendus ! Une nouvelle bulle qui ne rappelle rien de bon à la filière… 

Cette semaine le magazine Le Point stigmatise à sa Une « le mal Français » au sujet de la vaccination contre la Covid-19 en montrant une photo d’Emmanuel Macron niché sur un escargot et tenant les rênes de sa monture.  Référence bien sûr aux lenteurs désespérante de l’administration française. Cette « Une » aurait tout aussi bien pu servir comme iconographie à la nouvelle arlésienne de la filière photovoltaïque : la publication de l’arrêté sur le guichet ouvert jusqu’à 500 kW. « Deux ans qu’on en parle. On nous dit que l’attente pourrait être encore de plusieurs mois là où d’autres pays mettent en place un tel guichet en quinze jours. Malgré les différentes priorités solaires portées à la connaissance de l’administration et qui s’accumulent, cet arrêté doit désormais sortir. Les agissements des élites françaises de l’administration obsédées par la financiarisation du savoir-faire français et un  gouvernement incapable de sortir un guichet, sont totalement décorrélés des besoins réels et concrets de l’économie des territoires sur lesquels se met en mouvement  la transition énergétique. Il est urgent d’agir, il faut se bouger. Il y a trop longtemps que cela dure et c’est en homme libre que je m’élève contre cet immobilisme d’état qui est inacceptable » vitupère véhément Pascal Richard, président du syndicat Aura Digital Solaire. « Un syndicat, ça sert à militer. Nous sommes donc dans notre rôle et accentuerons la pression, chaque jour, tant que cela sera nécessaire, c’est-à-dire tant que nous n’aurons pas obtenu de résultats » poursuit-il.  

Alerte sur les niveaux de stock

Après l’été 2020, la DGEC avait pris des engagements forts pour faire avancer rapidement le guichet ouvert et le faire notifier, comme la réglementation l’exige, à la Commission Européenne de Bruxelles. Las ! « Ce dossier ne serait en fait parti qu’il n’y a que quelques semaines outre-Quièvrain, même si encore aujourd’hui nous n’en avons pas la confirmation officielle. Des intérêts contraires à ceux portés par la majorité de la filière solaire française, sont actifs, tant au niveau de Bercy, qu’à la DGEC, qu’à la CRE mais également à Bruxelles. Outre la manœuvre dilatoire, ces lobbys antagonistes poussent également pour un tarif d’achat à moins de 85€/MWh. Et Bruxelles entend plutôt favorablement ces arguments. Il est cependant tout à fait possible de justifier de la nécessité d’un tarif plus élevé en France si l’on prend en compte le monopole du raccordement au réseau de distribution et celui des notaires qui signent les baux emphytéotiques ou encore les interminables délais administratifs qui renchérissent les coûts des projets » argumente Pascal Richard. Ce dernier alerte également sur les niveaux de stock des projets entre 100kW et 500kW qui ont déjà été vendus et dont il s’en vend davantage tous les jours en France. Les installateurs et les développeurs parient beaucoup sur la mesure du guichet pour relancer leur business qui a souffert de la situation sanitaire, pour entrevoir un avenir post-Covid plus florissant, mais également pour obtenir une alternative à un  processus d’appels d’offres toitures qui est trop lourd pour un grand nombre de petits et moyens porteurs dans nos régions.

95% des acteurs de la filière solaire de France dépendent du guichet ouvert

Aujourd’hui, en nombre et en valeur absolue, 95% des acteurs de la filière dépendent du guichet ouvert. Ces incertitudes impactent également les maîtres d’ouvrage et les élus des territoires qui comptent beaucoup sur ces aides publiques pour relancer l’activité. C’est un conflit dont personne ne veut. « Personne ne peut prétendre ne pas savoir ce qui se passe à ce niveau. Le stock de projets est difficile à estimer mais il s’élève fort probablement dans une fourchette estimée à ce jour entre 300 et 400 MW en France, voir davantage. Et cela ne cesse de croître semaine après semaine. Sachant que le gel du tarif n’est pas acté, je vous laisse donc imaginer le risque associé au stock de projets. De tels volumes lancés conjointement sur le marché ont de quoi faire exploser le tarif à la baisse et anéantir les business models et doucher les espérances. » poursuit Pascal Richard. Une bulle comme une bombe à retardement qui ne laisse rien présager de bon si nous ne faisons rien !

« Nous voulons des dates, des échéances. Nous voulons des résultats »

Que demande donc Pascal Richard ? Avant tout de la confiance, de la transparence et une communication régulière de la part de l’administration française qui ces derniers temps ne nous offre pas son meilleur visage. Mais pas que. « Nous demandons des dates, des échéances dans l’instruction des dossiers à Bruxelles et pour la publication des décrets d’application de l’arrêté tarifaire en France. Nous voulons des résultats sur le cadre de soutien au solaire qui reste trop complexe, incertain et qui a atteint ses limites. Comment s’étonner dans ce contexte que nous accumulions année après année des GW de retard par rapport aux objectifs de la PPE et que paradoxalement le travail de transposition de la directive européenne si innovante sur les communauté d’énergie est démarrée ? On est chez les fous ! Il ne faudra pas en vouloir aux acteurs de la filière qui ont les pires difficultés à travailler correctement quand le cadre législatif est aux abonnés absents. C’est un fait, l’administration française ne joue pas le jeu. Je note un profond décrochage entre Paris et les territoires d’une façon générale et en particulier sur le sujet du guichet. C’est un peu David contre Hercule (ndrl : projet Hercule de réforme d’EDF) » ajoute Pascal Richard.

Et l’autoconsommation dans tout ça ?

Autre motif d’inquiétude pour le président du syndicat Aura Digital Solaire, l’absence  réelle d’incitation à l’autoconsommation dans ce guichet – sans réelle incitation à la vente de surplus -, un modèle pourtant fortement plébiscité par les citoyens, les collectivités locales et les chefs d’entreprises. « L’autoconsommation, c’est avant tout rapprocher la production et la consommation d’électricité en apportant de la flexibilité. Pourquoi s’en priver alors que nous avons des champions sur ces technologies digitales. Cela permet aussi l’optimisation des flux sur les réseaux et participe à leurs bons équilibres, technique et financier » argumente Pascal Richard qui déplore  la « Marianne » de l’Obligation d’Achat en vente totale sur vingt ans, chouchou d’un certain nombre et pour autant pur objet financier qui n’a d’autre effet que de badigeonner nos toitures de solaire sans vision énergétique sur le moyen et le long terme. « Là encore, l’administration refuse en plus de la revente totale, la possibilité de soutenir le choix à la valorisation pertinente du surplus et la dynamique qui implique toute l’intelligence de la filière et les emplois qui vont avec, ces emplois de l’innovation digitale au service du monde des énergies renouvelables partout en France, en Europe et dans le monde. L’heure est donc à la mobilisation pour faire bouger les lignes pour que la relance verte soit plus que des mots mais une réalité économique de terrain.

L’enjeu politique est non seulement de produire des kWh solaires compétitifs mais aussi de réaliser un projet national de réindustrialisation par les territoires. « Pour cela il est essentiel que la filière solaire s’unisse pour que chacun accepte et reconnaisse que tout ne passera pas plus par le modèle de l’un que par le modèle de l’autre. Une compétition d’émulation et non plus une compétition de prédation. Voilà pourquoi j’en appelle à l’union, pour ne pas donner cette chance à l’administration française et au gouvernement actuel de nous diviser sur un projet d’intérêt général qu’est celui de la transformation de notre système électrique par les renouvelables ». Et Pascal Richard de sonner le tocsin…

De l’énergie solaire pour permettre aux ports de respirer

Un des derniers chantiers finalisé en étroite collaboration entre la société OXYGN, La Spirale IM (solaire-info.fr) et le Groupe Orange à La Seyne sur Mer.

A La Seyne-sur-Mer, la société Oxygn a livré une station photovoltaïque à Orange Marine permettant d’alimenter en électricité verte son navire câblier et sa base marine

Par Jessica Engel

Conçue et installée par l'entreprise phocéenne Oxygn, la station photovoltaïque produit 20% des besoins annuels du site en électricité.
Conçue et installée par l’entreprise phocéenne Oxygn, la station photovoltaïque produit 20% des besoins annuels du site en électricité. ORANGE MARINE DR

« C’est le rêve de tous les grands ports du monde, que de pouvoir raccorder les bateaux à quai à l’électricité » évoque Marc Maionchi, président de la société Oxygn, spécialiste des énergies renouvelables. C’est sans nul doute, également, le rêve des riverains de ces sites, témoins malheureux des panaches de fumée crachés par les navires contraints de laisser tourner leurs groupes électrogènes pour disposer de courant.

Il s’avère que tandis que certains ports toussent encore, d’autres s’inscrivent, peu à peu, dans une démarche éco-durable.
C’est par exemple le cas de la base Marine Méditerranée de La Seyne-sur-Mer d’Orange Marine, qui offre non seulement un raccordement à quai, mais possède aussi une toute nouvelle installation photovoltaïque, livrée par Marc Maionchi en décembre dernier. Ladite installation est destinée à la base d’Orange Marine, attache du navire câblier Raymond Croze, qui sillonne les mers pour réparer les câbles sous-marins de télécommunication de la Méditerranée, la mer Rouge et la mer Noire.

Alimenter le bâtiment lorsque le navire est en mer 

« A proximité stratégique des câbles sous-marins principaux, la position géographique de la base marine varoise lui permet également de bénéficier d’une durée annuelle moyenne d’ensoleillement supérieure à 2500 heures, l’une des plus importantes de France. » indique Didier Dillard, directeur général d’Orange Marine. Une opportunité pour le groupe, qui s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2040.

200 000 kWh/an, soit environ 20% de la consommation du site 

Missionné sur le projet, Oxygn a créé pour Orange une centrale photovoltaïque d’autoconsommation, capable de produire plus de 200 000 kWh/an, soit environ 20% de la consommation du site. Mieux encore « l’installation est complexe car compatible avec deux modèles industriels : le navire câblier et le bâtiment. Ainsi, lorsque le premier est en mer, l’électricité produite par l’installation est réinjectée dans le second, sur lequel les panneaux sont installés. » explique Marc Maionchi.

Lorsque le navire n'est pas à quai, l'électricité verte produite par la station est utilisée par la base d'Orange Marine.
Lorsque le navire n’est pas à quai, l’électricité verte produite par la station est utilisée par la base d’Orange Marine.ORANGE MARINE DR

« Ce projet immobilier innovant permet aux navires à quai de bénéficier directement de l’énergie solaire produite grâce aux 850 m² de panneaux photovoltaïques installés sur le toit du hangar attenant. Il complète efficacement le raccordement électrique du quai, qui évite l’usage des groupes électrogènes alimentés en carburant marin nécessaires au fonctionnement des installations électriques à bord (climatisation, frigo, équipements électriques…) » se réjouit Didier Dillard.

Un système vertueux ! 

« Toute l’énergie photovoltaïque produite depuis a été consommée en totalité par le navire Raymond Croze ou par les bâtiments tertiaires et techniques de la base, sans recours aux groupes électrogènes embarqués, ni à notre fournisseur classique d’électricité en période d’ensoleillement. Il s’agit d’une preuve supplémentaire de la sensibilisation à la protection de l’environnement d’Orange Marine, devenue le 1er novembre dernier l’un des six premiers armateurs français à avoir reçu le label Green Marine Europe. » La preuve, également, que les panaches de fumée ne sont pas une fatalité !

Comwatt rapatrie sa production en France

La start-up Comwatt, numéro un français des objets connectés pour l’autoconsommation photovoltaïque, annonce avoir rapatrié sa production en France. A l’occasion de la sortie de sa nouvelle génération de produits connectés, le 8 Mars 2021, Comwatt annonce que désormais sa box énergie sera fabriquée en France. La stratégie de Comwatt est de démontrer que la transition énergétique est une chance pour construire une société plus résiliente en circuits courts. Fabriquer en France n’est donc pas une option, mais une évidence.

Le panneau photovoltaïque n’est plus l’élément qui crée le plus de valeur ajoutée dans un projet en autoconsommation. Dans l’imaginaire collectif, “choisir le photovoltaïque, c’est créer des emplois en Chine”. Il y a 20 ans c’était vrai car le panneau représentait alors 90% de la création de valeur du projet. En 2021, les panneaux photovoltaïques représentent moins de 10% du prix du projet résidentiel en autoconsommation. Cette situation ouvre des opportunités très intéressantes de création de valeur autour du module photovoltaïque.

La valeur ajoutée dans la gestion de l’énergie

Quels sont donc les éléments qui créent le plus de valeur ajoutée ? La France est en retard sur ses objectifs en matière d’énergie renouvelable, et se retrouve en queue de peloton des pays européens les plus en retard. Les entreprises qui fabriquent les panneaux solaires, les éoliennes, les onduleurs, ne sont pas en France. La France a perdu une bataille mais pas la guerre. Avec l’effondrement des coûts des panneaux solaires, dont le prix a été divisé par 40 en 20 ans (de 8€/Wc à 0,2€/Wc), la création de valeur dans cette industrie n’est plus dans la fabrication des panneaux, mais dans la gestion de l’énergie et les services associés. C’est sur ce segment que l’équipe Comwatt, composée de 50 salariés, se développe rapidement et démontre qu’il est possible de fabriquer en France pour créer de la valeur au plus près des consommateurs. En effet, la gestion de l’énergie, la main d’œuvre et les services représentent plus de 80% des coûts de production d’un projet solaire.

Services associés et objets connectés

“En 2021, dans un projet en Autoconsommation Comwatt, c’est 80% de la valeur qui est créée en France. C’est donc une chance pour l’emploi local, non délocalisable. La France a perdu la première manche de la transition énergétique. Elle ne doit pas rater la seconde ” déclare le président et fondateur de Comwatt, Grégory Lamotte. Pour augmenter l’efficacité de l’autoconsommation tout en réduisant les coûts globaux, Comwatt a développé des innovations sur deux axes, 100% conçus et fabriqués en France.

● Les services associés

L’acquisition digitale, le dimensionnement, la visio-vente, les démarches administratives, la gestion des processus qualité et l’accompagnement client sont des services qui deviennent la clé de ce secteur d’activité et c’est devenu la spécialité de Comwatt.

● Les objets connectés

L’énergie solaire est le moyen le moins cher de produire de l’électricité. Mais le problème est que cette électricité n’est pas toujours produite au bon moment. Les objets connectés permettent alors de réduire la consommation et de synchroniser la consommation avec la production d’électricité.

Sept ans de maturation pour le projet industriel

Pourquoi avoir attendu 7 ans avant de rapatrier sa production ?

Lorsqu’un utilisateur passe un simple appel avec son smartphone, c’est plus de 250 000 brevets qui sont potentiellement utilisés. Derrière l’apparente simplicité d’un objet connecté, il y a une profonde complexité technique dissimulé à l’utilisateur. C’est pour cette raison que fabriquer une plateforme d’objets connectés de A à Z prend du temps. Pour Comwatt, il lui a fallu 7 ans et plus de 5 millions d’euros d’investissement.

Les objets connectés sont composés d’électronique et de logiciels embarqués & cloud. Dans les premières années de Comwatt, il n’était pas possible de tout faire en même temps. La priorité a été de concevoir d’abord 100% des logiciels et d’acheter l’électronique à des fabricants existant au Royaume Unis, en

Allemagne et en Chine. Cela a permis à Comwatt d’être rapidement opérationnel, d’apprendre de ce nouveau marché et de construire progressivement un produit adapté aux utilisateurs. Cette approche est rapide à mettre en place mais elle a ses limites:

● coûts de revient important avec l’empilement des marges

● non maîtrise de toute la chaîne technique qui provoque des risques sur la qualité

● facilité pour un concurrent de proposer une copie rapidement

Un potentiel à venir de 10 000 box par mois

C’est pour cette raison que Comwatt s’est lancé en 2018 dans un projet de conception et de fabrication française d’objets connectés et de services associés. La conception électronique, la fabrication des prototypes, les tests, les homologations et la fabrication industrielle sont réalisés sur 3 sites en France :

Montpellier, Paris et Strasbourg. Les capacités de production sont actuellement de 3 000 box par mois, mais Comwatt est en mesure de pouvoir augmenter le nombre de lignes de production afin de pouvoir rapidement fabriquer 10 000 box par mois et toujours en restant en France. Cette technologie est adaptée aux besoins de l’autoconsommation mais elle est aussi facilement adaptable à d’autres sujets connexes comme l’autoconsommation collective, les communautés d’énergie et la facturation dynamique. Au même titre que derrière chaque abonnement télécom ( Orange, SFR, Free, …) il y a une box, dans le secteur de l’énergie il va se passer la même chose….tous les français auront une box, de la marque Comwatt ou d’un de ses concurrents. « Dans le secteur de l’énergie digitale, il existe donc un véritable boulevard devant nous pour l’innovation technologique “MADE IN FRANCE” » conclut Grégory Lamotte

Les directives européennes favorables à l’énergie solaire

L’Europe soutient activement le développement des énergies renouvelables à travers des directives volontaristes comme la (UE) 2018/2001 du Conseil du 11 décembre 2018 relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables (dite « RED II ») ou encore la (UE) 2019/944 du Conseil du 5 juin 2019 concernant des règles communes pour le marché intérieur de l’électricité. Afin de faire appliquer ces directives, chaque pays doit présenter des ordonnances pour transposer les dispositions européennes. Et justement, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique a présenté début mars des ordonnances transposant les directives européennes susnommées. Une transposition du paquet « une énergie propre pour tous les européens » très attendue par la filière solaire notamment en ce qui concerne l’autoconsommation, le raccordement haute tension dans ce cadre et le partage d’énergie au sein des communautés d’énergie!

L’impatience était à la hauteur des enjeux. En matière d’autoconsommation collective, la notion de communautés énergétiques citoyennes s’avère prégnante. L’Europe y était très favorable. L’ordonnance qui transpose la directive relative à la promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables définit dans la loi les communautés énergétiques citoyennes, en complément des communautés d’énergie renouvelable. Les communautés énergétiques citoyennes fournissent un cadre favorable aux projets portés par des citoyens et des collectivités locales, en leur permettant de produire, consommer, stocker et vendre de l’énergie. Voilà qui accélèrera le partage d’énergie

Lever les freins et simplifier les démarches

Un groupe de travail, où l’on retrouve le SER, Enerplan ou encore la Plateforme Verte, lancé en février 2021, a pour mission, d’ici la fin de l’année, de préciser les dispositions spécifiquement applicables à ces communautés, qui feront l’objet d’un décret, et d’identifier les freins à lever pour le développement des projets énergétiques citoyens qui favorisent une meilleure acceptabilité des énergies renouvelables et dont les retombées locales sont très positives. La France disposera ainsi d’un ensemble de mesures cohérentes pour accélérer les projets d’énergie renouvelable portés par les acteurs locaux. « Cela devrait accélérer les simplifications administratives mais aussi la possibilité d’accéder à des soutiens publics » se fend une experte du secteur.

De la basse à la haute tension

Toujours dans l’optique de favoriser l’autoconsommation, l’ordonnance contient également des dispositions visant notamment à permettre que les installations de production d’électricité renouvelable participant à des opérations d’autoconsommation puissent être raccordées au réseau public de distribution, alors qu’elles ne pouvaient jusqu’alors être raccordées qu’au réseau basse tension.

Des garanties d’origine associées à la production renouvelable locale
Cette ordonnance complète également les dispositions relatives aux garanties d’origine, associées à la production d’énergie locale. L’entrée en vigueur de plusieurs de ces dispositions est très attendue par les acteurs du secteur, notamment la possibilité pour les producteurs d’énergie renouvelable bénéficiant d’un soutien public de bénéficier d’un droit de priorité sur l’achat des garanties d’origine issues de leurs installations, avant ou après leur mise aux enchères par l’État. Cette ordonnance entrera en vigueur le 1er  juillet 2021.

Développer les services de flexibilité, entre stockage et véhicules électriques

L’ordonnance portant transposition de la directive sur les règles communes pour le marché intérieur de l’électricitéconcerne quant à elle les dispositions relatives au marché de l’électricité. Elle a pour objet de :

– renforcer l’information et les droits des consommateurs dans le cadre de l’ouverture des marchés, et favoriser leur participation au fonctionnement du marché ;

– encourager le recours aux leviers de flexibilité pour l’exploitation des réseaux électriques ;

– favoriser et encadrer le stockage de l’électricité ;

– codifier les dispositions relatives à la recharge des véhicules électriques pour une meilleure lisibilité dans le code de l’énergie ;

– adapter le « mécanisme de capacité », qui vise à assurer la sécurité d’approvisionnement électrique lors des périodes de pointe, en particulier en excluant progressivement de la participation à ce mécanisme les installations de production les plus polluantes, jusqu’à une exclusion totale à compter de 2025.

Cette ordonnance permet ainsi de poursuivre la construction du marché de l’électricité afin notamment de favoriser le développement et la participation des services de flexibilité qui sont amenés à prendre une place croissante dans le système électrique pour accompagner la transition énergétique, tout en assurant une plus grande participation et une meilleure protection des consommateurs. Elle entrera en vigueur le lendemain de sa publication.

Ces ordonnances, qui contribuent à la poursuite de la construction d’un cadre législatif en faveur de la transition énergétique, ont fait l’objet depuis plusieurs mois d’une large concertation avec les parties prenantes, qui se poursuit pour finaliser les textes d’application. Dans l’attente donc des décrets que les acteurs de la filière espèrent voir publier le plus rapidement possible…