Des bateaux solaires au milieu des yachts de luxe au pied du Rocher début juillet

Bateau_solaire_Monaco_2

En amont du Monaco Solar & Energy Boat Challenge, Torqeedo coopère avec le Yacht Club de Monaco pour réduire les énergies fossiles. Startups, ingénieurs et étudiants se disputeront donc le prix du bateau le plus rapide et le plus écologique durant la 6ème édition du Monaco Solar & Energy Boat Challenge(MCSEBC) du 2 au 6 juillet prochains.

Trois classes de bateaux, à propulsion solaire, à hydrogène etélectrique, entreront en compétition. Torqeedo est sponsor technique du MCSEBC et veille avec le Yacht Club de Monaco à ce que tous les bateaux participants à l’événement soient équipés de systèmes de propulsion 100% électriques. « Il nous semble essentiel que le Yachting puisse se tourner vers des énergies propres, en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre», commente Bernard d’Alessandri, Secrétaire Général du Yacht Club de Monaco, l’une des plus grandes institutions nautiques de longue tradition au monde.

Le Yacht Club de Monaco prend le sujet très au sérieux et lance le défi aux concurrents, mais aussi à toute la communauté monégasque de se rapprocher le plus possible du «zéro émission» durant toute cette semaine.

Le MCSEBC encourage les innovations technologiques et invite les équipes de jeunes ingénieurs associés à des industriels à développer des bateaux sans émissions et à participer à la course, pas seulement pour une question de vitesse et d’adrénaline. Lors de Tech Talks journaliers et de débats publics organisés en marge des épreuves, les équipes présenteront leurs avancées technologiques et les acteurs majeurs de l’industrie discuteront autour de l’efficience énergétique, du développement durable et de la protection des océans.«Je pense que nous montrons ce que les dernières technologies peuvent faire pour nous : Nous faisons un grand pas en avant-dans la bonne direction”, déclare Bertrand Piccard, co-fondateur de SolarImpulse et parrain de la Solar Class.

« Le Yacht Club de Monaco est encore une fois la figure de proue du yachting vert», déclare Dr.Christoph Ballin, cofondateur et CEO de Torqeedo. «Nous sommes fiers d’apporter notre soutien au Yacht Club de Monaco et à ses membres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et développer de nouvelles technologies durables pour bateaux».Des équipes venues du monde entier participeront au challenge de Monaco du 2 au 6 juillet prochains. Le salon est organisé en collaboration avec la Fondation Prince Albert II de Monaco et l’Union Internationale Motonautique.

Plus d’infos…

Voici le film de l’édition 2018

L’agri(photo)voltaïque prouve sa faisabilité économique

Démonstrateur de l’agri(photo)voltaïque*, le projet d’expérimentation d’une centrale photovoltaïque de 194 kWc avec des modules solaires à 5 mètres de hauteur sur des champs de la communauté agricole Demeter à Heggelbach près du Lac de Constance, s’apprête à présenter officiellement son bilan le 6 mai prochain à Berlin. Deux chiffres : augmentation de l’utilisation des sols à 160% la 1ère année, et à 186% sur la 2e année grâce à la saison caniculaire 2018.

Le projet APV-Resola affiche ce bilan positif après plus de deux années d’exploitation. L’Écho du Solaire s’est déjà fait l’écho de ce projet par deux fois, voir nos articles ici et ici

Un constat : l’ombrage partiel procuré par les modules solaires a contribué à l’augmentation des rendements agricoles, l’ensoleillement élevé (notamment en 2018, avec une hausse de 8,4% comparé à 2017, avec 1319,7 kWh/m2) a, lui, tiré la production d’électricité de source solaire.

Fin du conflit d’utilisation des sols …

L’an passé, les agriculteurs Demeter ont en effet obtenu des rendements supérieurs sous la centrale APV que sur la surface cultivée de référence (donc sans modules APV ni ombrage) pour trois des quatre types de cultures (blé d’hiver, pommes de terre, trèfle, céleri). Le céleri a le plus profité de la situation, avec une hausse de 12% des rendements de production, contre +3% pour le blé d’hiver. Le trèfle a moins aimé. Résultat : – 8%. « Pour les pommes de terre, nous avons enregistré une hausse de 86% par hectare », souligne Stephan Schindele, chef du projet au sein de l’institut de R&D Fraunhofer ISE.

Outre le résultat côté production et rendement, les chercheurs ont aussi relevé des données sur les conditions bioclimatiques du site APV. Au plan de la photosynthèse, l’ensoleillement a été inférieur de 30% sous les modules comparé à la surface de référence. Autre impact : la répartition des précipitations sur le sol et la température au sol. Cette dernière était inférieure à celle en plein champ au printemps et à l’automne, alors que la température de l’air était la même. Pendant les mois d’été, le taux d’humidité au sol était plus important sous les modules (culture de blé), en hiver c’était l’inverse pour toutes les cultures. « Les plantes ont mieux supporté l’été caniculaire grâce à l’ombrage procuré par les modules solaires semi-transparents. Ce qui illustre le potentiel de la technologie APV pour les régions arides mais souligne aussi la nécessité de faire de nouvelles expérimentations aussi avec différents types de cultures », estime l’agronome Andrea Ehmann. L’Institut Fraunhofer ISE coopère déjà au transfert de technologie au sein de plusieurs projets avec des pays en développement. Une pré-étude réalisée pour l’état du Maharashtra en Inde montre ainsi que l’ombrage des modules solaires d’un générateur APV ainsi que l’impact sur le maintien de l’humidité entrainerait un rendement supérieur de 40% pour la culture de tomates et de coton, par exemple. Une autre étude est en cours concernant l’Algérie.

Avec l’ensoleillement cité plus haut, la production d’électricité a progressé, elle, de 2% en 2018 comparé à l’année précédente, et a atteint près de 250 MWh, soit un productible de 1285,3 kWh/kWc installé. Au plan du coût de la génération d’électricité, le concept est aujourd’hui compétitif avec de petites toitures PV, selon les chercheurs qui comptent encore améliorer la situation avec la baisse des prix des produits PV ainsi que les effets habituels de la courbe d’apprentissage.

L’autoconsommation en local de l’énergie produite, comme c’est le cas à Heggelbach, joue aussi un rôle dans la rentabilité d’un projet. Des machines agricoles fonctionnant sur batteries et à l’électricité sont en effet commercialisées depuis deux ans par Fendt ou encore John Deere.

Le projet APV-Resola est subventionné en Allemagne par le ministère de l’éducation et de la recherche et par l’institut de recherche FONA dédié au développement durable. Il est réalisé en coopération avec l’Institut Fraunhofer ISE, la société, BayWa r.e. Solar Projects, l’énergéticien local Elektrizitätswerke Schönau, la communauté agricole de Heggelbach, et divers établissements d’enseignement. Pour plus de détails sur le site, cliquer ici

*L’agri(photo)voltaïque, ou agrivoltaïsme selon l’appellation choisie par Sun’R, a aussi été l’objet d’un séminaire de l’Ofate en octobre 2018, dont les présentations sont disponibles en ligne.

Les tarifs d’achat PV pour le 2e trimestre 2019 sont publiés !

30/04/2019 

Après un mois d’incertitude, soit encore un peu plus longtemps qu’à l’habitude, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de mettre en ligne ce 30 avril 2019 les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations photovoltaïques jusqu’à 100 kWc de puissance, applicables depuis le 1er avril jusqu’à fin juin 2019 … Il y a peu de changements comparé au trimestre précédent !tarif achats 2eme trimestr 2019

La délibération de la CRE est datée du 25 avril 2019.

Les tableaux présentent de manière simplifiée les conditions tarifaires applicables sans présenter l’ensemble des sous-catégories et des spécificités de calcul nécessaires à la détermination du tarif pour un projet.

111,9 MWc de demandes de raccordement

Les évolutions trimestrielles des tarifs d’achat et primes de rémunération sont conditionnées par les demandes de raccordement pour des installations photovoltaïques de puissance inférieure à 100 kWc enregistrées en métropole continentale, en vente en totalité ou en autoconsommation, du trimestre précédent. Pour la première fois depuis le démarrage du dispositif actuel au milieu du 2e trimestre de 2017 (arrêté du 4 mai 2017), le volume trimestriel passe au-dessus de 100 MWc. Avec 94,1 MWc, les installations de puissance supérieure à 9 kWc et jusqu’à 100 kWc rémunérées au tarif Tb ou à la prime Pb sont très majoritaires, contre 17,8 MWc pour le tarif Ta et la prime Pa et donc les installations de puissance jusqu’à 9 kWc.

Un dispositif particulier pour les ZNI ?

Les demandes de raccordement enregistrées dans chacune des six zones non interconnectées pour des installations photovoltaïques de puissance inférieure à 100 kWc fonctionnant en vente en totalité affichent un volume en légère hausse au 4e trimestre 2018, à 10,1 MWc.

Considérant que le développement du photovoltaïque dans les zones non interconnectées suit une dynamique différente de celle du territoire métropolitain, la CRE propose de décorréler les tarifs d’achat des ZNI des demandes de raccordement déposées en métropole continentale en introduisant des coefficients spécifiques. Elle recommande par ailleurs de différencier le calcul pour les gammes de puissance 0-9 kWc et 9-100 kWc, à l’instar de la métropole continentale.

Pour les détails de la délibération de la CRE, cliquer ici

Cellules solaires bifaciales : le rendement de conversion monte à 23,2%

Le centre de recherche IMEC a dévoilé ce jour, dans le cadre de la manifestation SiliconPV 2019 (qui se tient cette semaine à Louvain, en Belgique), des cellules solaires bifaciales en silicium cristallin réalisées selon une technologie dite n-PERT (Passivated Emitter and Rear Totally diffused sur substrat type n) développées en coopération avec le Chinois Jolywood qui affichent un rendement de conversion de 23,2%.

Pour les chercheurs, ces performances ouvrent la voie à la concurrence entre les technologies n-PERT et p-PERC* (la grande tendance aujourd’hui). « Depuis les précédents résultats, nous avons optimisé le procédé de fabrication et adopté une architecture avec 12 busbars. Les cellules solaires sont également réalisées avec des contacts sérigraphiés utilisant moins de matériau conducteur (argent) en face avant et en face arrière », souligne Loic Tous, responsable du projet. « Nous utilisons les mêmes équipements que pour les cellules solaires bifaciales p-PERC* ». Partant, la technologie n-PERT pourrait concurrencer les solutions p-PERC du point de vue des coûts.

Un lot de 12 cellules solaires bifaciales de dimensions industrielles (244,3 cm2) a été vérifié par le laboratoire indépendant ISFH Caltec, affichant un rendement de conversion supérieur à 23% en moyenne, la meilleure cellule atteignant 23,2%. Ceci avec une bifacialité de plus de 80% (surface active sur les deux faces de la cellule). En fait, sous des conditions d’ensoleillement classiques en face avant avec un éclairage additionnel de 0,15 soleil en face arrière aboutit même à un rendement de conversion de près de 26%. Les deux partenaires comptent bientôt passer le cap des 23,5% et même 24% de rendement moyen pour ces cellules solaires n-PERT, en association avec une bifacialité de plus de 90%.

Pour la première fois en Europe, une usine recycle les panneaux photovoltaïques !

La vidéo de : Rousset 1ère usine de recyclage des panneaux solaires

Veolia et PV CYCLE ont inauguré, en juillet 2018, la première usine européenne dédiée au traitement et à la valorisation des panneaux photovoltaïques en fin de vie. Une nouvelle filière de recyclage indispensable au développement de l’énergie solaire.

Dès la première année, cette usine a traité 1 800 tonnes de matériaux.

L’énergie solaire est en plein essor. En France, 190 000 tonnes de panneaux photovoltaïques ont été commercialisées en 2016-2017, et ce chiffre devrait encore augmenter dans la prochaine décennie. Une excellente nouvelle pour la production d’une énergie propre et renouvelable.
Néanmoins, derrière ce succès se cache un défi de taille : ces installations représenteront d’ici quelques années autant de déchets à traiter. En effet, selon une étude menée par l’éco-organisme PV CYCLE, la quantité de panneaux photovoltaïques arrivés en fin de vie double chaque année en Europe. En 2020, ils devraient ainsi représenter 35 000 tonnes de déchets annuels. Et dans le monde, le gisement de panneaux photovoltaïques en fin de vie atteindra en 2050 plusieurs dizaines de millions de tonnes (notamment en Chine, aux États-Unis, au Japon, en Inde et en Allemagne).
Depuis 2014, les importateurs et fabricants de panneaux solaires ont l’obligation de les collecter et de les traiter une fois arrivés au stade de déchet. Problème : en France, comme dans le reste de l’Europe, aucune usine n’était jusqu’à présent en mesure d’assurer pleinement cette mission…
C’est pourquoi Veolia et PV CYCLE se sont associés en 2018 pour ouvrir la toute première usine européenne dédiée au recyclage de ces déchets. L’usine a été inaugurée en juillet 2018 à Rousset, petite commune des Bouches-du-Rhône.
Sur ce site, tous les composants des panneaux sont séparés et valorisés, afin d’être redirigés vers diverses filières : du verre au cadre en aluminium, sans oublier le boîtier de raccordement et les câbles de connexion.

Objectif : 4 000 tonnes valorisées

Les débris de verre sont par exemple utilisés comme matière première dans le secteur verrier, le cadre est réinjecté en affinerie d’aluminium, et le silicium ‒ principal composant conducteur des panneaux ‒ est réorienté dans des filières de métaux précieux. Les câbles et connecteurs sont quant à eux broyés puis vendus sous forme de grenaille de cuivre, un mélange de granulés qui peut être utilisé dans la fabrication de nouveaux câbles et composants électroniques.
En 2018, l’usine a déjà traité 1 800 tonnes de matériaux. Une capacité de traitement qu’elle compte bien augmenter progressivement. Objectif : 4 000 tonnes de déchets valorisés par an d’ici quelques années, avec un taux de valorisation des matières de 95 % à terme.
Compte tenu du fort potentiel de développement de cette nouvelle filière de recyclage, PV CYCLE et Veolia espèrent bientôt être en mesure de recycler 65 % des panneaux photovoltaïques d’Europe.

La France, très en retard dans le développement de l’autoconsommation solaire

les autoconsommateurs européens
Les chiffres de l’autoconsommation en Europe

La France accuse un retard très important dans le développement de l’autoconsommation solaire. Cela satisfera les détracteurs qui considèrent que ce dispositif menace l’équilibre financier du réseau de distribution… Quant à l’autoconsommation collective elle serait le prélude à un « communautarisme énergétique » qui pourrait mettre en péril notre démocratie. Rien de moins ! Pendant ce temps, les Députés et les Sénateurs n’en finissent pas de fabriquer la loi PACTE qui devrait légaliser la décision gouvernementale d’augmenter le périmètre de l’autoconsommation collective. Prochain épisode l’examen du projet de loi par le Sénat en seconde lecture, dans les prochains jours…

Solarplaza : le Forum The Solar Future France se tiendra à Paris les 10 et 11 avril prochains

Solar_Plaza_Paris

Accélérer la transition vers les énergies durables pour un impact positif dans le monde. Telle est la mission de Solarplaza, une société privée basée à Rotterdam (Pays-Bas), qui vise à inspirer, connecter et dynamiser l’industrie mondiale du solaire photovoltaïque. Créée en 2004 par Edwin Koot, un spécialiste de longue date du secteur qui travaille dans l’énergie solaire photovoltaïque depuis 1994, Solarplaza s’est constituée un réseau d’amis de confiance et de contacts personnels dans le monde entier.

Solarplaza organise des conférences internationales de haut niveau dans le monde entier. L’une d’entre elles The Solar Future France se tiendra cette année les 10 et 11 avril prochains à Paris. «Les leaders et décisionnaires se réunissent au forum The Solar Future France pour échanger sur les derniers développements du solaire en France, saisir des opportunités, et acquérir une connaissance avancée sur les questions de financement et les perspectives du marché» précisent les organisateurs.

En quelques années, le marché de l’énergie solaire en France a connu un changement profond. Né de la stabilisation et simplification du cadre réglementaire, l’intensification des appels d’offres, et la multiplication des ambitions et initiatives du gouvernement, ce changement génère des opportunités uniques. Aussi, des facteurs tels que les taux élevés d’irradiation, l’introduction de l’autoconsommation et du complément de rémunération; font que la France est devenue l’un des marchés les plus attractifs au monde. Au programme du forum The Solar Future France :

  • Le marché du solaire en France aujourd’hui : une vue d’ensemble
  • Les investisseurs en énergie solaire : tendances et stratégies
  • L’acheteur industriel d’énergie : besoins et opportunités
  • Mobiliser les financements alternatifs et le capital privé
  • Les perspectives à l’horizon 2020 et au delà

Solarplaza réalise également des missions commerciales exploratoires sur les marchés établis et émergents du monde entier. Avec plus de quatre-vingt-dix événements à son actif, couvrant cinq continents et quarante trois villes, Solarplaza est un inspirateur de premier plan du secteur. La base principale de la société est une plateforme indépendante de connaissances et d’informations soutenue par un bulletin professionnel quotidien (gratuit) consacré au solaire : SUN.

Consultez le programme…

L’agenda du solaire PV et/ou thermique

L’Écho du Solaire vous propose une sélection des manifestations se tenant courant avril, suivie d’une compilation non exhaustive des événements ultérieurs.

1er au 5 avril 2019 : L’électrification solaire photovoltaïque, formation organisée par Solaire sans frontières, Lyon (France).

2 avril 2019 : Drones et grandes centrales photovoltaïques, colloque INES, Savoie Technolac-Le Bourget-du-Lac (France).

3 avril 2019 : Accès à l’énergie hors-réseau en Afrique : quelles opportunités pour les acteurs de Nouvelle-Aquitaine ?, Pessac (France)

4 avril 2019 : Forum national des éco-entreprises, 10ème édition, organisée par le Pexe et l’Ademe, Paris (France).

4 avril 2019 : conférence-débat à l’occasion du lancement de l’AREC d’Île-de-France (Agence régionale énergie-climat), avec des ateliers participatifs sur des thémes dédiés dont les EnR et le mix énergétique, Paris (France).

4 au 5 avril 2019 : InterSolar India, Mumbai (Inde).

8 au 10 avril 2019, SiliconPV 2019 – 9th International Conference on Crystalline Silicon Photovoltaics, Louvain (Belgique).

9 et 10 avril 2019 : Berlin Energy Transition Dialogue – New Horizons, 5e édition du forum sur la transition énergétique organisé par le gouvernement allemand, Berlin (Allemagne).

10 et 11 avril 2019 : nPV Workshop 2019, Louvain (Belgique).

10 et 11 avril 2019 : The Solar Future France, Solarplaza, Paris (France).

18 avril 2019 : Produits et solutions photovoltaïques Fronius : applications résidentielles et commerciales, webinaire Fronius.

23 avril au 27 juin, Formations SMA Solar Academy : webinaires en ligne consacrés aux nouvelles solutions produits SMA, ainsi que des sessions de formation pour les professionnels du solaire sur des thématiques telles que le stockage ou encore le Smart Home chez SMA France.

24 avril 2019 : Formation Autoconsommation Solaire, CD2E, St-Martin-lez-Tatinghem/Hauts-de-France (France).

24 et 25 avril 2019 : PV IndiaTech 2019, Solarmedia, Delhi (Inde).

24 et 25 avril 2019 : Forum économique d’Oujda, Oujda (Maroc). Le CD2E accompagne la Ville de Lille dans son programme de coopération décentralisée à Oujda, au Maroc, pour créer des opportunités de business avec les entreprises locales qui se développent sur le marché des énergies renouvelables et de performance énergétique des bâtiments.

Mai 2019

6 au 8 mai 2019 : 39th Euroheat & Power Congress, Nantes (France).

8 et 9 mai 2019 : Solar Canada 2019, conférence et exposition CanSIA, Calgary/Alberta (Canada).

10 mai 2019 : Fronius Smart Meter: Surveillance avancée. Installation, paramétrage et mise en service, webinaire Fronius.

15 et 16 mai 2019 : Mobilités propres et véhicules autonomes : sommes-nous prêts ? 4e Colloque franco-allemand, Siège du Conseil Régional, Strasbourg (France).

16 mai 2019 : Rencontre Clusters Energie, CD2E, Loos-en-Gohelle/Hauts-de-France (France).

15 au 17 mai 2019 : Intersolar Europe, Munich (Allemagne). L’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) organise dans ce cadre un side event intitulé Centrales photovoltaïques en France et en Allemagne : surfaces et modèles d’affaires.

SAVE THE DATE 20 mai 2019 : ENR et stockage, Fondation Tuck, Rueil-Malmaison (France).

22 mai 2019 : Le photovoltaïque en milieu urbain, conférence de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE), Paris (France).

SAVE THE DATE 28 mai 2019 : 6e conférence GreenUnivers sur le financement des énergies renouvelables, Paris (France).

30 mai au 5 juin 2019 : Semaine européenne du développement durable 2019, divers lieux.

Juin 2019

3 au 5 juin 2019 : SNEC PV Power Expo, Shanghai (Chine).

6 juin 2019, Fronius Ohmpilot: Stockage sans batterie de l’excèdent photovoltaïque, webinaire Fronius.

13 juin 2019 : The Solar Future NL 2019, Solarplaza, Utrecht (Pays-Bas).

17 juin 2019 : Smart Energies – 2019, Paris (France).

1è au 21 juin 2019 : EU Sustainable Energy Week, Bruxelles (Belgique).

19 juin 2019 : Market Design et transition énergétique – vers la multiplication des marchés ?, conférence de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE), Paris (France). Voir le programme des manifestations 2019

19 au 21 juin 2019 : EXPO Solar 2019 / PV Korea, Kintex – Goyan (Corée du Sud).

19 au 22 juin 2019 : 2ème édition de l’International CleanTech Week, le Festival International des Innovations Vertes, Annecy (France).

28 juin 2019, Optimisation de l’autoconsommation : pilotage de charges, webinaire Fronius.

Ultérieurement …

9 au 11 juillet 2019 : Intersolar North America, San Francisco (États-Unis).

5 au 9 août 2019 : ASES Solar 2019, Minneapolis (États-Unis).

27 au 29 août 2019 : Intersolar South America, São Paulo (Brésil).

9 au 13 septembre 2019 : EU PVSEC 2019, 36th European Photovoltaic Solar Energy Conference, Marseille (France). Florence Lambert, directrice du CEA Liten (Laboratoire pour l’innovation dans les nouvelles technologies de l’énergie et les nanomatériaux), a été nommée présidente de la conférence, après le vote par le comité scientifique international d’EU PVSEC. Pour plus d’informations, cliquer ici

18 au 20 septembre 2019 : Renewable Energy India Expo, New Delhi (Inde).

23 au 26 septembre 2019 : Solar Power International, Salt Lake City (États-Unis).

25 au 27 septembre 2019 : Rencontres nationales Territoire à énergie positive 2019, Clamecy dans la Nièvre (France).

26 septembre 2019 : Le stockage comme vecteur de flexibilité pour la transition énergétique ?, conférence de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE), Paris (France). Voir le programme des manifestations 2019

4 au 8 novembre 2019 : Batimat 2019, incluant Interclima, Paris Nord Villepinte (France). L’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) organise dans ce cadre un side event intitulé Rénovation énergétique des bâtiments en France et en Allemagne. Voir le programme des manifestations 2019

21 et 22 novembre 2019 : Forum Neue Energiewelt, 20e édition, Berlin (Allemagne).

26 novembre 2019 : Appels d’offres PV en France et en Allemagne : coûts et conditions, conférence de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE), Paris (France). Voir le programme des manifestations 2019

Dérives commerciales dans le photovoltaïque : Qualit’EnR apporte conseils et précisions suite à l’enquête UFC Que Choisir

PV_et_ThermiqueDans une enquête publiée le 27 mars dernier, l’association UFC Que Choisir alerte face aux pratiques commerciales douteuses constatées sur foire dans le secteur des fenêtres et du photovoltaïque. Qualit’EnR, l’association pour la qualité d’installation dans les énergies renouvelables, soutient cette mise en garde et renouvelle ses conseils aux particuliers face à des sociétés peu scrupuleuses.

Attention cependant à ne pas confondre cette éco-délinquance marchande avec les milliers d’entreprises qualifiées intervenant dans le domaine des énergies renouvelables pour lesquelles le taux de réclamation se limite à 1% en 2018. La filière photovoltaïque s’est fortement professionnalisée avec des exigences renforcées avec l’arrêté tarifaire : audits dès les premières installations et selon le volume d’activité, formation avec évaluation théorique et pratique des intervenants, etc. Zoom sur la filière photovoltaïque !

Malheureusement, des éco-délinquants nuisent encore à l’image des énergies renouvelables et des professionnels de ce secteur. Face à ces dérives – très médiatisées bien que marginales – l’association Qualit’EnR tient à renouveler ses conseils aux particuliers :

  • Ne jamais signer sur foire une commande en l’absence de droit de rétractation et surtout sans une indispensable visite de faisabilité d’équipement.
  • Pourquoi acheter un système photovoltaïque en autoconsommation sur foire, alors que le vendeur ne connait pas votre consommation, ni vos usages, ni même si la toiture est adaptée ? ça n’a pas de sens !
  • Solliciter plusieurs entreprises afin de comparer les offres avant de s’engager (conseil, nature de l’équipement proposé, montant du devis…)
  • Rester très prudent face au démarchage commercial par téléphone, à domicile ou sur Internet et dont les arguments sont souvent approximatifs voire mensongers.

QualiPV, la valeur sûre

La grande majorité des entreprises qualifiées sont artisanales : on a rarement vu son plombier-chauffagiste disposer d’un call center. Cela ne signifie pas que les travaux ne seront pas de qualité mais cela ne correspond pas à la majorité des pratiques observées chez nos entreprises qualifiées. Pour éviter les mauvaises expériences, il est recommandé de solliciter des professionnels dûment formés et contrôlés dans le domaine des énergies renouvelables. Pour le photovoltaïque, QualiPV est le label le plus répandu et bénéficie de la reconnaissance des pouvoirs publics avec la mention RGE. Il est possible de vérifier à tout moment qu’une entreprise est bien qualifiée sur le site web de Qualit’EnR ou celui des pouvoirs publics.

Les qualifications professionnelles offrent un encadrement réel et sérieux de la qualité d’installation : formation technique, vérifications administratives, contrôles de réalisation et mesures drastiques en cas de mauvaises pratiques avérées (suspensions, radiations et procédures judiciaires). Seulement 1% des 10 000 entreprises qualifiées par Qualit’EnR ont fait l’objet d’une réclamation en 2018.

4 radiations définitives

Qualit’EnR travaille étroitement avec les associations de consommateurs et les pouvoirs publics pour défendre les intérêts des clients face aux dérives de certaines sociétés peu scrupuleuses. Une juriste est mobilisée pour étudier les réclamations. Par ailleurs, toute entreprise faisant l’objet de 3 réclamations au cours des 12 derniers mois est systématiquement présentée à l’instance d’appels et réclamations. Sur 5 dossiers soumis à l’instance en mars 2019, 4 ont conduit à une radiation définitive et la dernière à un rejet de toute demande pendant deux ans. Pour rappel, les particuliers peuvent solliciter nos services en cas de litige avec une entreprise qualifiée :

« Cette enquête de l’UFC Que Choisir permet d’alerter les consommateurs quant aux dérives commerciales pratiquées sur foire, notamment dans le domaine du solaire photovoltaïque. Ces abus sont le fait d’une minorité d’éco-délinquants qui nuit gravement à l’image de la profession engagée dans la qualité. Qualit’EnR lutte activement contre ce fléau et invite les particuliers à faire preuve de discernement dans le choix des professionnels sollicités pour leur projet d’équipement » indique Richard Loyen, conseiller spécial du président de Qualit’EnR.

Plus d’infos…

Le groupe Kyocera et LO3 ENERGY présentent la centrale électrique virtuelle alimentée par la blockchain

Le groupe Kyocera et l’entreprise LO Energy Inc. installée à New York Brooklyn viennent de lancer un projet commun afin de tester la faisabilité d’une centrale électrique virtuelle ou VPP, de l’anglais « Virtual Power Plant », alimentée par la blockchain, et utilisant un réseau peer-to-peer avec un algorithme de consensus.

Le test a débuté le 28 février 2019 dans les bureaux de Kyocera à Yokohama Nakayama, préfecture de Kanagawa, Japon. Une VPP de petite taille y a été installée, fonctionnant à partir de modules solaires photovoltaïques (PV) et de batteries de l’entreprise. L’énergie va être contrôlée par la technologie de registre distribué de LO3 Energy, afin de suivre et de gérer le flux d’énergie. La technologie de blockchain de LO3 est utilisée pour vérifier et enregistrer des transactions, permettant au consommateur de « partager » l’énergie qu’ils produisent via leur propre panneau solaire grâce à un microgrid, ce qui peut réduire la charge sur le réseau électrique principal.

Contexte et objectif

Au Japon, pays où les énergies renouvelables jouent un rôle majeur dans tous les projets gouvernementaux liés à l’énergie, une initiative de recherche spécialisée tente aujourd’hui de créer de nouveaux réseaux d’énergie « intelligents ». Depuis des années, Kyocera fournit des systèmes de génération d’énergie solaire et des batteries de stockage aux projets-tests de VPP menés par le gouvernement japonais, développant un nouveau savoir-faire dans la création de ressources énergétiques distribuées et contrôlées à distance. En associant l’expertise de Kyocera aux technologies de blockchain de LO3 Energy, les entreprises vont évaluer des VPP qui promeuvent une société à faible émission de carbone, sans émissions de carburant ou de CO2.

« Kyocera s’engage à développer des solutions à faible émission de carbone, qui maximisent les ressources d’énergies renouvelables, » déclare Hironao Kudo, Directeur général adjoint du Département de R&D Groupe chez Kyocera. « En tant qu’entreprise japonaise de gestion des réseaux, nous sommes très heureux de travailler avec LO3 Energy, réputée pour ses technologies de blockchain dans le monde entier ». Avec ses modules solaires photovoltaïques (PV), Kyocera a commencé à explorer le domaine des énergies renouvelables dans les années 70. Au fil des décennies, l’entreprise a continué à diversifier ses activités dans la production de batteries de stockage et de solutions HEMS ou systèmes de gestion domestique de l’énergie.

« La nécessité de réduire les émissions de carbone exerce un large impact sur les fournisseurs d’énergie du monde entier », déclare Lawrence Orsini, PDG de LO3 Energy. « En utilisant des technologies de registre distribué, nos réseaux permettent de générer des micro-transactions en énergie nécessaires pour relever ce défi. Nous estimons que les synergies entre Kyocera et LO3 Energy vont produire une nouvelle génération de centrales électriques virtuelles, qui peuvent accélérer la transition du Japon vers une société à faibles émissions de carbone. »

Présentation du projet test de VPP

Les systèmes générateurs d’énergie solaire et les batteries de stockage Kyocera seront installés dans les bureaux de Yokohama Nakayama, afin de simuler les échanges entre des consommateurs d’énergie individuels. Les sociétés vont continuer à développer leur technologie de VPP en exploitant les données de capteurs IoT, afin d’augmenter la précision des sources d’énergie distribuée, utilisées par les gestionnaires de réseau de transport et de distribution simulés dans le projet.

De plus, les entreprises vont pouvoir examiner leurs résultats de contrôle énergétique grâce au savoir-faire de LO3 Energy, et à ses technologies de blockchain qui ont fait leurs preuves dans le monde entier. La plateforme peer-to-peer de LO3 Energy permet de contrôler la production et la disponibilité d’énergie parmi les utilisateurs connectés, ce qui facilite la création d’un environnement-test efficace. À travers cet essai, les entreprises vont développer de nouvelles manières d’étendre la performance des réseaux de distribution et de transmission d’énergie existants à tout le Japon, puis au monde entier.

Plus d’infos…