Acteur clé de la transition énergétique, la SNCF développe le photovoltaïque afin de redonner vie à ses emprises fermées ou démantelées et produire de l’énergie solaire en autoconsommation sur ses sites.
Développer le photovoltaïque partout où c’est possible
Les énergies renouvelables, en particulier le photovoltaïque, représentent pour la SNCF une véritable opportunité de concilier rentabilité économique et développement durable. Sur son foncier et ses parkings, l’entreprise développe des centrales photovoltaïques et des installations en toiture. Via l’entité SNCF Immobilier, et afin de prendre part à l’effort national pour la transition énergétique, l’entreprise prend trois engagements en faveur de l’énergie solaire :
- recenser et caractériser les espaces d’une surface de 2 ha minimum afin de développer des projets photovoltaïques
- favoriser sur les terrains éligibles le déploiement de projets solaires
- développer sur les bâtiments SNCF des projets en autoconsommation et la mise en place progressive de panneaux photovoltaïques sur les toitures des principaux bâtiments existants (16 ha potentiels)
Un recours de plus en plus important aux énergies renouvelables
« Au cours des prochaines années, notre recours aux énergies renouvelables est amené à s’accentuer, notamment dans la perspective du développement de l’autoconsommation d’énergie. À long terme, cela pourrait réduire nos coûts d’achat en énergie et sécuriser nos approvisionnements » indique le communiqué. Pour ce faire, la SNCF dispose d’un atout décisif afin de nouer des partenariats fructueux avec les industriels et les collectivités territoriales : SNCF est le deuxième propriétaire de patrimoine en France, avec une emprise foncière considérable au sol et en toiture.
D’anciens sites sont plein d’énergie
Comment redonner vie à d’anciens sites SNCF fermés et démantelés tout en s’inscrivant dans une politique de développement durable ambitieuse ? La SNCF initie des démarches de concertation, servant l’intérêt général. Parmi elles, le projet mené à Surdon, dans le département de l’Orne, sur un terrain de 25 hectares. Il a été développé sur cette ancienne friche, avec le soutien de nombreux acteurs locaux, une centrale solaire au sol. Depuis le printemps 2018, le terrain a retrouvé sa vocation industrielle avec une production de près de 7 500 MWh par an, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 3000 foyers (hors chauffage).