Des dispositifs d’espionnage et de sabotage ont été trouvés dans des onduleurs et des batteries en provenance de Chine.

Des dispositifs de communication non documentés ont été découverts à l’intérieur de certains onduleurs et systèmes de stockage d’énergie fabriqués en Chine, selon une enquête de Reuters. Ces composants, non répertoriés dans les documents officiels, pourraient permettre un accès à distance non autorisé aux équipements, posant ainsi un risque potentiel pour la sécurité des infrastructures énergétiques. (Usine Digitale)

Les autorités américaines réévaluent les risques associés à ces dispositifs, bien que les détails sur les fabricants concernés et le nombre d’appareils inspectés restent inconnus. Des experts soulignent que, bien que la cybersécurité soit une préoccupation réelle, les informations disponibles sont limitées et doivent être interprétées avec prudence.

Par ailleurs, le gouvernement américain envisage d’interdire, à partir de 2027, plusieurs grands fabricants chinois de systèmes de stockage d’énergie sur batterie (BESS) en raison de leurs liens étroits avec le Parti communiste chinois. Cette mesure pourrait affecter d’autres fabricants utilisant des composants provenant de ces entreprises.

Des sociétés d’ingénierie européennes ont indiqué qu’aucun composant non déclaré n’était installé dans leurs équipements et que toute modification nécessitait l’autorisation du client. Cependant, des préoccupations subsistent quant aux mises à jour de firewire effectuées à distance, qui ne sont pas toujours certifiées, laissant la possibilité à des éléments non autorisés de s’infiltrer.

sources : UD PV