Le photovoltaïque consomme-t-il trop de terres? L’UE dit non

Le Centre commun de recherche de la Commission européenne a créé un ensemble de données permettant de définir le potentiel d’énergie solaire dans les 28 États membres. Les données montrent que même une multiplication par 100 de l’énergie photovoltaïque actuellement installée nécessiterait un nombre très limité de terrains, bien moins que l’énergie éolienne. octobre 11, 2019 Emiliano Bellini

Photo : 12029, pixabay

Des scientifiques du Centre commun de recherche de l’Union européenne (JRC, en initiales anglaises) ont créé Enspreso – un ensemble de données permettant d’évaluer l’utilisation potentielle des terres pour les énergies renouvelables dans 276 régions des États membres de l’UE et de calculer la capacité de production qui peut être installée.

Dans le document ENSPRESO – an open, EU-28 wide, transparent and coherent database of wind, solar and biomass energy potentials, publié sur le site Web de ScienceDirect, les chercheurs signalent que l’ensemble des données relatives aux 28 États membres de l’UE propose des modèles énergétiques sur le potentiel des énergies renouvelables selon des scénarios réalistes de limitations d’utilisation des sols et une analyse des ressources existantes.

Les auteurs du document ont souligné que les énergies solaire et éolienne ont, séparément, ont le potentiel de produire trois fois plus d’électricité que ce que l’UE a produit en 2016. Le document conclut que les projets solaires nécessaires pour atteindre cet objectif n’occuperaient que 1,4% de l’ensemble des terres de l’Union, alors que les éoliennes nécessiteraient une superficie d’au moins 16%.

Scénario idéal

Le potentiel solaire a été calculé en tenant compte des données sur l’irradiation solaire pour les toits, les façades et les terrains disponibles de tout type, combiné à l’analyse géospatiale des zones adaptées aux installations photovoltaïques et au développement possible des technologies solaires disponibles, à savoir l’énergie photovoltaïque et l’énergie solaire à concentration (CSP).

Dans l’hypothèse d’une capacité d’énergie solaire de 170 MW par kilomètre carré, de la pleine utilisation des zones artificielles disponibles et de 3% des surfaces non artificielles disponibles, l’UE pourrait accueillir 10 TW de capacité solaire, selon le rapport, ce qui serait suffisant pour produire 11 000 TWh n’occupant que 1,4% de la superficie totale de l’UE. Et pas tout ce 1,4% serait des terres agricoles.

Ce 1,4%, cependant, est relatif au meilleur scénario possible d’un point de vue théorique et il est beaucoup plus probable que le développement futur de l’énergie solaire occupera encore moins de terres dans l’UE au cours des prochaines décennies. L’étude ne prend pas non plus en compte les nouvelles avancées technologiques qui pourraient être réalisées pour que les installations solaires prennent moins de place. Les chercheurs ont ajouté que leurs chiffres ne tiennent pas compte non plus des restrictions d’utilisation des sols qui pourraient se matérialiser du fait de leurs coûts plus élevés ou de l’opposition publique aux centrales solaires.

Débat sur l’utilisation des terres

L’opposition à l’énergie solaire fondée sur la thèse de la consommation de terres agricoles n’est pas nouvelle, mais elle a été récemment renforcée dans plusieurs pays européens comme les Pays-Bas, où des restrictions ont été introduites en mai pour le développement de grands parcs solaires, on l’Italie, où l’opposition a été nette dans certaines provinces où de grandes concentrations de projets sont en cours de création. En Allemagne et en France également, des manifestations ont été organisées contre les parcs solaires et en Corée du Sud, l’exploitation forestière de centrales photovoltaïques a été dénoncée.En mai, l’Agence française de l’environnement et de l’énergie (Ademe) a publié un rapport sur le potentiel solaire des surfaces négligées et de parkings, identifiant 17 764 sites pouvant abriter 53 GW de photovoltaïque. Par ailleurs, 70 % des sites retenus présentent un potentiel compris entre 0,5 et 2,5 MW, une capacité dont la taille ne permet pas d’avoir des prix aussi compétitifs que ceux obtenus avec de très grandes centrales.

Pour le SER, il faudrait installer 4 GWc par an en PV pour tenir l’objectif de la PPE

Le secteur solaire français se porte plutôt bien, mais le programme « piétine » un peu, a indiqué Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), lors d’une conférence de presse ce mardi 15 octobre, sur l’état d’avancement de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). octobre 16, 2019 joelspaes

La PPE présente la trajectoire à atteindre pour le mix énergétique à l’horizon 2023 et 2028. Le président du SER constate que sur les années passées, la progression du solaire photovoltaïque atteint environ 1 GWc par an, et avec les résultats des appels d’offres de la Commission de régulation de l’énergie, ce chiffre devrait atteindre en 2021, 2 GWc par an. « Ce qui est encore insuffisant pour tenir l’objectif de la PPE » (20,6 GWc en 2023 et entre 35,6 et 44,5 GWc en 2028) car il faudrait installer 4 GWc par an, insiste Bal.

Même si la récente loi énergie-climat facilite le développement du PV en mettant un seuil minimal de 30% sur les toitures des entrepôts, supermarchés et ombrières de parking (article 6 quarter).

Le SER juge donc nécessaire d’aller plus loin pour faciliter l’émergence de nouveaux projets. Et propose des pistes. Bal indique ainsi que la taille de certains projets n’est pas adaptée aux appels d’offres actuels. Il faudrait ainsi « instaurer un guichet ouvert pour les installations de moins de 500 kWc », ajoutant que « c’est ce que permet l’encadrement des aides d’Etat au niveau européen ».

Par ailleurs, pour les centrales de grande puissance, il est nécessaire de poursuivre les efforts afin de faciliter l’accès au foncier, et notamment auprès des grands maîtres d’ouvrage publics, telle l’armée, etc.

En outre, le SER rappelle l’obligation d’élargir le marché de l’autoconsommation collective.

S’exprimant ensuite sur la production de chaleur solaire, Bal a rappelé qu’une filière naissante avait besoin de soutien. Tout en se félicitant que le Fonds Chaleur continue de s’appliquer à des projets de taille industrielle (des milliers de m2 de capteurs), les premiers projets arrivent avec des chiffres compétitifs. Grâce à des capteurs de 15 M2, il est désormais possible de réduire d’un tiers le coût de la chaleur solaire, qui descend à 50 Euros/MWh.

Le président du SER a cependant tenu à préciser, face aux inquiétudes d’une conflit potentiel avec les terres agricoles, que les objectifs de la PPE, conduisent à des besoins de l’ordre de 2 000 à 3 000 hectares par an (PV surtout) ; chiffre à comparer à l’artificialisation des sols qui atteint aujourd’hui un taux de 35 000 has par an, et à la forêt qui s’étend sur des terres agricoles, à raison de 85 000 has par an. Ce qui n’empêche pas, a-t-il martelé qu’il faut privilégier des sols dégradés ou déjà artificialisés.

Enfin, le président du SER a dévoilé qu’il y aurait un grand intérêt à développer la géothermie électrique, qui a l’avantage de présenter, en parallèle, la possibilité de développer une filière française de production de lithium (largement utilisé dans les batteries). En effet, explique-t-il, le lithium est présent dans les eaux profondes géothermiques et pourrait en être extrait. Selon l’association française de géothermie, qui se fonde sur de premiers retours d’expérience, en extrayant 80% du lithium de la boucle primaire des circuit géothermiques, on pourrait disposer de 1 500 tonnes par an, et avec dix centrales de ce type, fournir 6% des besoins mondiaux.

Un mégaprojet solaire confirme que les Emirats Arabes Unis sont un acteur majeur des EnR dans le monde

Le 31 octobre, les développeurs internationaux d’énergie renouvelable soumettront à Abu Dhabi des propositions visant à développer un système solaire unique au monde de 2 gigawatts (GW) dans l’émirat qui devrait être le plus grand projet solaire sur la planète. Andrew Roscoe, rédacteur en chef chez MEED Energy de GlobalData, a déclaré: “Les Émirats arabes unis (EAU) sont désormais un acteur de premier plan dans le développement de projets d’énergie renouvelable à grande échelle. Ils réalisent également des progrès remarquables dans leur cheminement ambitieux qui doit les conduire à 44% de leur énergie provenant de sources renouvelables d’ici 2050.

Ayant achevé le plus grand projet solaire au monde – le projet solaire photovoltaïque (PV) Sweihan de 1,17 GW à Abou Dhabi, la société Emirates Water & Electricity (Ewec) a donc lancé un appel à propositions pour ce projet solaire de 2GW prévu pour -Dhafra zone de l’émirat. Le projet a suscité un intérêt important de la part de près de 50 entreprises du marché mondial des énergies renouvelables, dont 25 ont participé au processus de préqualification.

Dubaï poursuit également la mise en place de plusieurs projets d’énergies renouvelables à l’échelle mondiale. Après le succès de ses premières incursions dans le monde de l’énergie solaire photovoltaïque, Dubaï s’est tournée vers l’énergie solaire à concentration thermique (CSP) pour la quatrième phase de son ambitieux parc solaire de Mohammed bin Rashid (MBR). Sa capacité totale devrait atteindre 5 GW d’ici 2030. Roscoe poursuit: «Alors que le CSP est plus cher que l’énergie solaire photovoltaïque, il offre l’avantage du stockage de l’énergie pour permettre la production d’électricité après les heures d’ensoleillement.»

Alors que la majeure partie de la capacité d’énergie renouvelable installée d’ici 2030 proviendra du développement solaire du MBR, Dubaï compte sur la mise en œuvre réussie de son ambitieux programme solaire sur les toits Shams pour atteindre son objectif de 75% d’énergie propre d’ici 2050. L’initiative Shams encourage les entreprises et les particuliers à installer des panneaux solaires connectés au réseau dans le cadre d’un contrat de facturation nette. Les utilisateurs bénéficient alors d’une réduction de leurs factures d’énergie pour l’électricité produite par leurs installations.

Global Green New Deal: les maires reconnaissent l’urgence climatique mondiale

Eric_Garcetti_Los_Angeles


Eric Garcetti (photo), maire de Los Angeles et président nouvellement élu du C40, a annoncé aujourd’hui aux côtés des maires du monde entier, dont Copenhague, Paris, Rio de Janeiro, Sydney et Tokyo, son soutien en faveur d’un Global Green New Deal (Nouveau Pacte vert mondial en français) et a reconnu l’urgence climatique mondiale.

Cette large coalition – comprenant aussi des jeunes activistes du climat et des représentants de syndicats, du monde des affaires et de la société civile – a déclaré son soutien à la vision d’un Global Green New Deal, alors que les maires des plus grandes villes du monde lancent l’alerte: la planète est aujourd’hui en  état d’urgence climatique. Les dirigeants des villes participant au Sommet mondial des maires du C40 à Copenhague, répondent ainsi à l’échec d’un système intergouvernemental bloqué par un petit nombre de gouvernements puissants au service de l’industrie des énergies fossiles.

Des bâtiments « zéro carbone »

À travers le Global Green New Deal, les villes ont réaffirmé leur engagement à protéger notre environnement, renforcer notre économie et bâtir un avenir plus équitable en réduisant les émissions provenant des secteurs principalement responsables de la crise climatique, à savoir les secteurs du transport, du bâtiment et des déchets, afin de maintenir le réchauffement climatique en dessous de l’objectif de 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris. Cela implique notamment de prendre des mesures inclusives pour le climat en les plaçant au cœur de toutes les prises de décisions à l’échelle des villes, afin d’assurer une transition juste pour les personnes travaillant dans les industries à forte émission de GES et de mettre fin aux injustices environnementales persistantes pour les personnes que la crise climatique touche de manière disproportionnée, à savoir les populations des pays du Sud en général et les communautés les plus pauvres à travers le monde.

Éviter les pires conséquences de la crise climatique revient à réduire de moitié les émissions mondiales d’ici 2030: il faut améliorer la mobilité tout en remplaçant les véhicules polluants alimentés en énergie fossile par des alternatives propres, établir les codes de construction les plus strictes possibles, réduire les déchets, entre autres mesures. Des politiques sont déjà en œuvre dans des villes du monde entier, grâce à l’engagement des maires à la Déclaration pour des bâtiments « zéro carbone », la Déclaration en vue de tendre vers l’objectif « zéro déchet » et la Déclaration pour des rues plus vertes et plus saines du C40.

Gagner cette course contre la montre

Le Global Green New Deal a été immédiatement salué par tous ceux déjà engagés à l’action climatique telle que déterminée par la science: les chefs d’entreprise, investisseurs, membres du mouvement syndical et de la société civile, groupes autochtones, représentants d’implantations sauvages, et groupes sur lesquels le changement climatique et la pauvreté ont un impact disproportionné. Les maires Eric Garcetti, Anne Hidalgo et Frank Jensen ont lancé un défi clair aux dirigeants nationaux, chefs d’entreprise et investisseurs qui n’ont pas encore atteint les ambitions visées dans le Global Green New Deal.

« En tant que maires, notre grande priorité est de garantir la sécurité de nos citoyens. » déclare Anne Hidalgo, Maire de Paris et Présidente du C40. « L’Accord de Paris a été signé dans notre ville il y a bientôt 4 ans. Puis il y a tout juste un mois, les leaders du monde entiers réunis à New York ont à nouveau échoué à se mettre d’accord sur les mesures suffisantes pour contrer la crise climatique. Leur incapacité menace directement tous les citoyens du monde alors que le temps nous est compté. Le Global Green New Deal est l’atout pour gagner cette course contre la montre, et tous les décisionnaires doivent prendre leurs responsabilités face à ce défi. »

Les villes montrent la voie

« En matière d’action pour le climat, personne ne fait plus que les villes, mais personne n’en fait assez, » a dit Eric Garcetti, maire de Los Angeles. « Nous entrons dans une décennie décisive pour la préservation de notre planète et la justice environnementale pour chaque communauté – et je suis fier de présider le C40 en ce moment critique. Ensemble, nous continuerons à défendre le monde et à promouvoir une vie meilleure et plus équitable pour tous ceux qui y vivent. ». « Copenhague reconnait l’urgence climatique et s’engage dans le Global Green New Deal, car le changement du climat met en péril la sécurité, la santé publique et la prospérité, a lancé le maire de Copenhague Frank Jensen. « Il faut agir, et agir ensemble. Pas de doute, les villes possèdent déjà un grand nombre des solutions vertes dont nous avons besoin. »

« C’est dans les villes que la lutte contre le changement climatique sera en grande partie gagnée ou perdue “, a déclaré le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. “Lors du Sommet sur l’action climatique qui s’est tenu en septembre aux Nations-Unies, au moins 70 pays et 100 villes ont convenu d’améliorer leurs plans nationaux d’ici 2020 – nous devons tirer parti de cet élan. Les villes sont au cœur de cette course, et je félicite le C40 pour son leadership en ce moment critique. » « La nécessité d’une action audacieuse pour le climat se fait plus urgente, et les maires et les villes montrent la voie et obtiennent des résultats », a déclaré Michael R. Bloomberg, Président du Conseil d’administration du C40, Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’action climatique et maire de New York de 2002-2013. « Ensemble, les villes du C40 ont pris des milliers de mesures efficaces pour réduire les émissions de carbone, et elles prouvent comment la lutte contre le changement climatique contribue à stimuler la croissance économique et à améliorer la santé publique. Il n’y a pas de temps à perdre. »

« Cette coalition et les engagements en faveur d’un Green New Deal global sont très encourageants, a ajouté Alexandria Ocasio-Cortez, représentante du 14e district de New York à la Chambre des représentants des États-Unis. « Si nous unissons nos forces à l’échelle mondiale, alors nous saurons saisir cette chance pour faire face à notre plus grande menace. » « Dans un contexte d’urgence climatique, la seule réponse possible est l’action. L’intensité et la fréquence de certains aléas climatiques augmenteront et Montréal est prête à relever le défi avec audace. Aux côtés d’autres villes, nous avons pris plusieurs engagements, dont le One Planet Charter, le Deadline 2020, le Compact of Mayors et la déclaration du Sommet des élus locaux de Paris 2015. En reconnaissant l’urgence climatique et en s’engageant à atteindre la carboneutralité en 2050, Montréal a inscrit la lutte contre les changements climatiques au cœur de ses engagements », a affirmé la maire de Montréal, Valérie Plante. De nouveaux chiffres publiés avant le Sommet mondial des maires du C40 à Copenhague ont révélé que 30 villes ont désormais atteint leur pic d’émission et progressent rapidement vers une réduction nette à zéro. Plus de 100 villes du monde entier se sont désormais engagées à élaborer des plans d’action climatique conformes à l’objectif mondial de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.


Les principes fondateurs du Global Green New Deal

  • Nous reconnaissons l’urgence climatique mondiale.
  • Nous nous engageons à maintenir le réchauffement climatique en dessous de l’objectif de 1,5 °C établi par l’Accord de Paris en réduisant les émissions dans les secteurs principalement responsables de la crise climatique, à savoir ceux du transport, du bâtiment et des déchets.

Les villes du C40 réduisent d’ores et déjà leurs émissions à une vitesse conforme aux limites déterminées par la science: atteindre un pic d’émissions d’ici 2020 et de réduire leurs émissions de moitié d’ici 2030. Chaque entreprise, individu, investisseur, partenaire, nation et représentant de groupes à implantations sauvages qui adhère au Global Green New Deal s’engagera à atteindre des objectifs similaires fondés sur des bases scientifiques.

Nous nous engageons à prendre des mesures inclusives pour le climat en les plaçant au cœur de toutes les prises de décisions à l’échelle des villes, afin de bâtir des communautés prospères et équitables pour tous.

Notre engagement prévoit de préserver les moyens de subsistance, aider à éradiquer la pauvreté, améliorer la qualité de vie, construire des sociétés plus équitables et garantir une transition juste pour les personnes travaillant dans les industries à forte émission de CO2. Le retard dans la lutte contre les changements climatiques a déjà des conséquences dévastatrices, et l’impact est plus sévère sur les communautés les moins responsables des émissions à l’origine de l’urgence climatique. Nous mettrons en œuvre un transfert urgent, fondamental et irréversible des ressources mondiales et des énergies fossiles vers des mesures visant à contrer l’urgence climatique, permettant ainsi de bâtir une civilisation écologique propre et juste.

Nous invitons nos partenaires, à savoir les dirigeants politiques, directeurs généraux, syndicats, investisseurs et représentants de la société civile, à se joindre à nous: reconnaissons tous l’urgence climatique mondiale et prenons des mesures fondées sur les sciences pour la surmonter.

Les entreprises, gouvernements, investisseurs, concitoyens, représentants des syndicats et de la société civile et communautés touchées par le changement climatique et la pauvreté formeront la coalition nécessaire pour faire face à la crise climatique. Nous travaillerons plus particulièrement en étroite collaboration avec les jeunes de nos villes qui se sont exprimés dans la rue, pour les aider à créer l’avenir durable auquel ils aspirent: offrons-leur des solutions pour traduire ces aspirations en politiques et en projets menés au sein des administrations municipales.

Eric Garcetti, le maire de Los Angeles, a été annoncé comme président désigné du C40 Cities, à la suite d’un vote du comité directeur de maires du C40 du monde entier.