Sun’Agri, pionnier de l’agrivoltaïsme dynamique, remporte la médaille d’or des SITEVI Innovation Awards 2019

Sun’Agri se voit récompensé par ses pairs avec la réception de la médaille d’or des SITEVI Innovation Awards qui priment chaque année les matériels, produits ou services les plus innovants issus des productions viticoles et agricoles. Ce titre récompense une technologie unique à ce jour, fruit de dix années de recherche et développement, permettant de concilier une agriculture résiliente face au changement climatique et la production d’énergie verte.

« Le SITEVI est un événement d’une grande importance pour tout le secteur. Y être récompensé ainsi après 10 ans de recherche est une belle reconnaissance pour notre démarche et notre technologie. J’espère que cela permettra de mettre en avant les solutions qui existent pour lutter contre le réchauffement climatique. » Antoine Nogier, fondateur de Sun’Agri

Des algorithmes au service des plantes et de la production d’énergie

Créée en 2009 par Antoine Nogier, alors même que le photovoltaïsme « classique » n’en était qu’à ses débuts, Sun’Agri propose aujourd’hui une solution de rupture inédite pour concilier agriculture, viticulture et photovoltaïsme. Le concept : des panneaux photovoltaïques mobiles à 90° disposés au-dessus des cultures et dont l’inclinaison est pilotée par des algorithmes conçus sur-mesure pour s’adapter aux besoins des plantes (ensoleillement, température, eau). La solution permet ainsi d’améliorer le rendement des plantes tout en produisant de l’énergie verte.  Disposés à 5 mètres au-dessus du sol, ils permettent le passage des engins agricoles. Le premier démonstrateur de ce système est visible au domaine viticole de Nidolères à Tresserre (66). 7,5 hectares de friches viticoles ont été aménagés en viticulture raisonnée avec trois cépages différents : Marselan, Chardonnay et Grenache blanc. Les bénéfices de la technologie sont déjà visibles sur ces vignes plantées en 2018.

Sun’Agri, nouveau membre de la Ferme Digitale

En parallèle de cette récompense, Sun’Agri a également annoncé son arrivée au sein de la Ferme Digitale dans la promotion de septembre 2019 avec le statut Spin Off/Intrapreneur. Créée en 2016, la Ferme Digitale est une association loi 1901 qui a pour objectif de promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante, durable et citoyenne. Elle rassemble 42 membres. En intégrant la Ferme Digitale, Sun’Agri entend participer au développement du digital auprès de filières du secteur agricole, échanger des expériences et partager des compétences autour du numérique dans l’agriculture.

Raccordements en hausse au deuxième trimestre 2019, l’amorce de la croissance ?

Le think-tank France Territoire Solaire tire ses conclusions de l’évolution du volume des raccordements effectués au deuxième trimestre 2019. Il appelle le gouvernement à publier les statistiques des projets effectivement raccordés sur les dernières sessions des appels d’offres CRE 3 et CRE 4 afin de pouvoir faire une analyse fine des mécanismes et, surtout, de déterminer si les objectifs de la PPE pourront être atteints.

septembre 25, 2019 Catherine Rollet

Photo : Vitor Oliveira / Flickr

L’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque, créé en 2012 par le think-tank France Territoire Solaire, établit tous les trimestres une photographie du parc solaire photovoltaïque installé en France. Il vient de sortir les chiffres du deuxième trimestre 2019 : le volume de raccordement s’est établi autour de 226 MW.

Moins de projets en autoconsommation, aussi bien totale que partielle, ont été raccordés durant le deuxième trimestre 2019 par rapport au trimestre précédent. En termes de capacités, 193 MW de projets en autoconsommation étaient en service fin juin 2019 : 36 MW sans injection (réparties sur 12058 centrales, estimation de la capacité sur la base de déclaration des consommateurs) et 158 MW avec injection de surplus (39 190 centrales).

Les segments des installations domestiques de moins de 9 kWc et des centrales en toitures de 100 à 250 kWc stagnent (respectivement 21 MW et 22 MW raccordés).

Les raccordements des projets en toiture de taille moyenne (de 9 à 100 kWc) et de très grande taille (de 250 kWc à 1 MWc) sont en hausse, ainsi que ceux des grandes installations (de plus de 1 MWc). Dans ces segments, des capacités de 49 MW, 7 MW et 125 MW ont respectivement été raccordées ; dans le cas des grandes installations, ce volume représente le double du volume raccordé au trimestre précédent.

Fin juin, la part d’électricité photovoltaïque dans la consommation brute d’électricité en France s’établissait à 3,2 %, ce qui est moins élevé qu’au même trimestre en 2018 (alors à 3,35 %).

Dans son analyse, le think-tank reconnait les avancées faites sur le plan juridique par le gouvernement (plan Place au Soleil, autoconsommation…), mais il souligne que les sujets « Protection du consommateur », « Label solaire », « Réseau d’aide aux collectivités », « solaire & patrimoine » et les thèmes liés à l’agrivoltaisme ne sont pas clarifés.

Une croissance est-elle en vue ?

Pour Antoine Huard, le président du think-tank France Territoire Solaire, « avec 226 MW raccordés, ce deuxième trimestre 2019 marque un retour à un rythme (presque) habituel après deux trimestres décevants. La question est de savoir s’il s’agit d’un simple effet de rattrapage, ou de l’amorçage d’une tendance à la hausse avec l’arrivée des projets lauréats de la première période de l’appel d’offres CRE 4 ».

Début septembre, lors de la publication des volumes de raccordement du premier semestre 2019, le Syndicat des énergies renouvelables (SER-Soler) estimait que pour atteindre l’objectif médian de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) en vigueur pour 2023, il était nécessaire de raccorder environ 450 MW par trimestre. À ce jour, le volume de projets en attente croît et dépasse les 5 GW, mais ce sont les volumes de raccordement du prochain trimestre qui dévoileront si la tendance est à la croissance : « Le prochain trimestre constituera un test important à cet égard, puisqu’il devrait normalement voir se raccorder les volumes issus de la deuxième période », explique Antoine Huard. « Nous appelons les services du Ministère de la Transition écologique et solidaire à publier les statistiques des projets effectivement raccordés sur les dernières sessions de l’appel d’offres dits CRE 3 et CRE 4. Il est en effet indispensable de suivre cet indicateur afin de pouvoir évaluer l’impact des mesures du plan Place au Soleil et la capacité du mécanisme actuel à pouvoir délivrer les objectifs prévus par la PPE. »

Google, Ikea : les entreprises veulent investir dans l’énergie verte

La tenue du sommet de l’ONU pour le climat à New York a été anticipée par plusieurs entreprises privées. Parmi elles, Google et Ikea ont annoncé leurs ambitions pour produire de l’énergie verte. Si les investissements des grands groupes privés en faveur des énergies renouvelables se multiplient depuis plusieurs années, l’opération validée par Google le 19 septembre 2019 est d’une ampleur sans précédent, tandis que le marchand de meubles vise désormais l’autonomie énergétique. Explications…

Des entreprises privées engagées pour l’énergie verte…

Jouir d’une excellente réputation est indispensable pour toute entreprise qui vise à s’imposer auprès du public. Des géants aussi différents que Google et Ikea l’ont bien compris et ont fait le pari depuis plusieurs années de verdir leur fonctionnement. Les deux entreprises investissent des sommes importantes en faveur du développement des énergies renouvelables et depuis quelques jours, elles communiquent sur leurs nouvelles ambitions. Un calendrier qui ne doit rien au hasard puisque le sommet de l’ONU pour le climat (auquel participent de nombreuses entreprises) s’est ouvert ce lundi 23 septembre 2019.

Le géant suédois du meuble s’est engagé dans la transition énergétique il y a dix ans. Après avoir axé sa stratégie sur les performances énergétiques, l’entreprise a entrepris de recourir aux énergies renouvelables. Le groupe a annoncé investir un milliard d’euros supplémentaire dans l’éolien avec pour objectif bientôt atteint de produire plus d’énergie verte qu’elle n’en consomme. Selon la maison-mère d’Ikea, la production d’énergie renouvelable actuelle est estimée à 1,7 GW, répartie entre 920 000 panneaux solaires en fonctionnement, 700 000 autres en construction aux Etats-Unis, et 534 éoliennes situées dans quatorze pays. Parallèlement, la CSO d’Ingka Group, Pia Heidenmark Cook, a déclaré : « nous continuons d’investir massivement dans le développement de notre offre de services énergétiques domestiques, dans le but de le rendre disponible sur l’ensemble de nos 30 marchés d’ici 2025 ».

Mais parfois soupçonnées de greenwashing !

Du côté de Google aussi, on veut investir dans l’énergie verte. L’entreprise de la Silicon Valley a annoncé le 19 septembre 2019 vouloir investir deux milliards de dollars dans l’éolien et le solaire. Le PDG de Google, Sundar Pichai, assure que « la durabilité était l’une des valeurs fondamentales de Google ». C’est pourquoi, « au fil des années, nous avons travaillé dur pour réduire l’empreinte carbone de nos activités, créer des produits adaptés à la population et à la planète, et impulser des changements à l’échelle de nos chaînes d’approvisionnement ».

Ce discours sonne particulièrement bien dans le contexte actuel, mais ne reflète pas exactement la réalité selon certains. Des employés de la firme américaine se sont fendus d’une lettre dans laquelle plusieurs problèmes sont soulevés. On note, entre autres, les data centers extrêmement gourmands en énergie ainsi que des législateurs américains qui soutiennent Google, mais qui s’opposent aux textes de loi trop contraignants en matière environnementale. La frontière est parfois floue entre une réelle volonté de changer de paradigme et le greenwashing.

HESPUL et Enedis en partenariat pour le développement de la production photovoltaïque en France

Enedis et l’Association Hespul viennent de signer un partenariat visant à favoriser le développement de la production photovoltaïque en France, développement qui passe par son insertion harmonieuse dans le réseau public de distribution basse tension géré par Enedis sur 95% du territoire métropolitain. Les travaux et résultats de cette collaboration seront publiés et mis à disposition des acteurs économiques et associatifs, autorités concédantes et pouvoirs publics dans leur ensemble.

Les réseaux électriques au cœur de la transition énergétique

La transition énergétique est le passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies polluantes et épuisables à une société plus sobre et plus écologique. Outre les économies d’énergie, les solutions passent par l’optimisation de nos systèmes de production et par l’utilisation accrue des énergies renouvelables, parmi lesquelles l’éolien et le photovoltaïque. La loi de transition énergétique prévoit de porter la part de production d’énergie électrique de source renouvelable à 40% d’ici 2030. Fin 2018, la puissance installée en photovoltaïque était de 8,4 GW, elle sera presque 3 fois plus importante d’ici 2023 (20,2 GW) et 5 fois plus en 2030 (40 GW). Un véritable défi collectif dans lequel le rôle des réseaux électriques est incontournable.

95% des installations d’énergies renouvelables sont aujourd’hui raccordées au réseau public de distribution d’électricité opéré par Enedis. En 10 ans, Enedis a su répondre à la demande croissante de raccordements, tout en garantissant la qualité d’alimentation du pays. Le réseau doit poursuivre son adaptation pour être en mesure d’accueillir l’essor de la production de ces énergies, avec des installations nombreuses, de taille et de puissance différentes, réparties sur l’ensemble du territoire national. Etre au rendez-vous des objectifs 2030 nécessitera de nouveaux investissements et la recherche de solutions innovantes, co-construites avec tous les acteurs du domaine de l’énergie, permettant d’en maîtriser les coûts pour les opérateurs et pour la collectivité nationale dans son ensemble.

Un partenariat d’intérêt général pour améliorer le raccordement photovoltaïque

Dans ce cadre, Hespul, association nationale qui assure des missions d’intérêt général avec le soutien de l’ADEME, et Enedis, entreprise nationale de service public, nouent cette collaboration en matière de développement et de raccordement des installations photovoltaïques basse tension. Anne Cambon Chancrogne, Présidente d’Hespul et Christian Buchel, membre du Directoire d’Enedis, Directeur Clients & Territoires – Europe ont officialisé ce partenariat par la signature le 6 septembre dernier d’une convention à Lyon : impact de la mise en œuvre des cadastres solaires (cartographies étudiant la quantité d’énergie solaire reçue par les toitures en fonction de leur orientation) sur les réseaux de distribution, recherche de solutions favorisant le développement de
projets photovoltaïques concomitants sur un territoire défini, recherche de nouvelles solutions de pilotage des installations photovoltaïques en basse tension grâce au compteur nouvelle génération Linky, etc., autant d’axes de recherche qu’Hespul et Enedis lanceront durant les trois prochaines années.

Les travaux, études et résultats seront partagés en toute transparence avec les membres du Comité de Concertation des Producteurs, puis régulièrement rendus publics afin que chaque acteur engagé dans le développement des énergies renouvelables en bénéficie, pour faire face au défi commun qu’est la réussite de la transition énergétique.

La plus grande conférence scientifique mondiale sur le photovoltaïque a ouvert ses portes à Marseille

– La technologie photovoltaïque jouera un rôle clé dans la transformation de nos systèmes énergétiques – a déclaré Florence Lambert, directrice de la conférence

– Connectez-vous avec la communauté PV mondiale au sein de l’UE PVSEC pour acquérir des connaissances, explorer les tendances et discuter des moyens nécessaires pour maintenir le nouvel élan solaire en Europe – a déclaré Robert Kenny, président du programme technique.

L’UE PVSEC a ouvert ses portes lundi 9 septembre sous le soleil de Marseille, en France. La plus grande conférence scientifique mondiale sur le photovoltaïque est placée sous la présidence de Florence Lambert, directrice du CEA Liten (laboratoire pour l’innovation dans les nouvelles technologies de l’énergie et les nanomatériaux). Le programme de la conférence couvre des domaines d’intérêt pour toutes les parties prenantes, allant des concepts, des matériaux et des cellules aux applications, systèmes, politiques et marchés. Des sessions plénières dédiées offrent un excellent aperçu de l’état actuel de la source d’énergie renouvelable la plus plébiscitée à l’heure actuelle.

« Notre travail est crucial »

La conférence a débuté avec la cérémonie de remise du prix Becquerel. Le lauréat du prix Becquerel, Pierre Verlinden, consultant auprès de sociétés photovoltaïques, professeur invité à l’Université SunYat-sen (Guangzhou), a souligné lors de sa présentation: «Le monde n’a qu’une génération pour transformer complètement l’économie de l’énergie en zéro émission de CO2. En tant que membres de l’industrie photovoltaïque et de la communauté de la recherche photovoltaïque, notre travail est crucial et doit faire face à de nombreux défis, pas tellement technique, mais plutôt politique et éducatif »

Les allocutions d’ouverture ont été prononcées par Florence Lambert, présidente générale de la conférence européenne PVSEC, directrice du CEA Liten, Laurent Michel, directeur général de l’énergie et du climat, ministère de la transition écologique et inclusive ainsi que par Piotr Szymanski, Commission européenne, directeur de la direction C du CCR chargée de l’énergie, des transports et du climat, et Walburga Hemetsberger, directrice générale de SolarPower Europe.

Il reste encore beaucoup à faire pour intégrer les EnR

Florence Lambert a déclaré à propos du photovoltaïque et de l’événement: «La transition vers un avenir énergétique durable ne sera possible qu’avec un secteur de l’énergie sans carbone dominé par les énergies renouvelables. En tant que contributeur majeur à un avenir plus propre et plus sûr pour la planète, les technologies photovoltaïques joueront un rôle clé dans la transformation de nos systèmes énergétiques tout en permettant un passage massif à une énergie sans carbone. À mesure que les coûts ont diminué, les énergies renouvelables sont déployées à des niveaux record. Toutefois, les niveaux d’émissions étant trop élevés pour atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de Paris sur le changement climatique, il reste encore beaucoup à faire pour intégrer les énergies renouvelables dans le bouquet énergétique à un rythme encore plus rapide ».

Piotr Szymanski a résumé sa présentation par une déclaration: “La vision stratégique à long terme de la Commission européenne” Une planète propre pour tous “appelle à une Union neutre pour le climat à l’horizon 2050. Le service” Science et connaissances “de la Commission européenne mène des recherches autour de cette vision. Il est évident que le photovoltaïque est un élément clé de la vision stratégique à long terme de l’Europe pour une économie climatiquement neutre ».

Création de milliers d’emplois autour d’une stratégie industrielle

Walburga Hemetsberger, SolarPower Europe, a annoncé lors de la séance d’ouverture: «Le solaire est entré dans une nouvelle ère de croissance en Europe. Avec de bonnes perspectives sur le marché, le moment est venu de miser sur les technologies solaires très innovantes et à la pointe de la technologie européennes, qui créeront des milliers d’emplois dans le secteur des énergies propres en Europe et accéléreront la transition énergétique. SolarPower Europe, par le biais de son groupe de travail sur la compétitivité industrielle créé en 2016, appelle de ses vœux une stratégie industrielle pour l’ensemble de la chaîne de valeur de l’énergie solaire, avec un accent particulier sur la fabrication, qui permettra à l’Europe de prendre le leadership de l’industrie solaire.

De 30 à 50 TWh en 2050

Les allocutions d’ouverture ont été suivies d’une table ronde animée avec des participants des instituts, des politiques et de l’industrie photovoltaïque sur «L’avenir de la fabrication photovoltaïque en Europe» dans les années à venir. Eicke Weber, Président du Conseil européen de la fabrication solaire a déclaré : «Le PV est au début de sa courbe de croissance, conduisant des installations mondiales actuellement de 500 gigawatts aux 30 à 50 térawatt prévus en 2050! La fenêtre d’opportunité pour relancer la production rentable de cellules solaires dans la gamme du gigawatt, basée sur une empreinte carbone verte du processus de production, se fermera bientôt. Un tel effort doit être conduit dès à présent pour minimiser les risques de voir une telle production future de cellules solaires à plusieurs gigawatts échapper à l’UE ».

Robert Kenny, président du programme technique européen PVSEC conclut : «Le comité européen PVSEC présentera du 9 au 13 septembre 2019 les développements les plus récents en matière de concepts, de matériaux et d’applications. Du point de vue des matériaux et des applications, nous avons ajouté des thèmes pour encourager les utilisateurs à entrer davantage dans les domaines des matériaux pérovskites et des concepts de technologie en tandem. À l’échelle du système, nous avons inclus un sujet supplémentaire sur le stockage. Nous encourageons également les soumissions liées aux problèmes d’intégration au réseau, y compris celles des services publics et des exploitants d’autres sources d’alimentation intermittentes, dans le but de promouvoir le transfert de connaissances. ”

Elisabeth Borne annonce le lancement de nouvelles périodes d’appel d’offres pour développer 2 GW d’énergie solaire photovoltaïque

Le Gouvernement a une ambition forte pour le développement des énergies renouvelables et notamment la filière du solaire photovoltaïque. Le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie publié début 2019 prévoit en particulier de porter la capacité de production d’énergie solaire photovoltaïque de 9,1 GW actuellement à 35,6 à 44,5 GW en 2028, soit une multiplication par 4 à 5 en moins de 10 ans.

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire annonce le lancement de deux nouvelles périodes d’appel d’offres pour les projets photovoltaïques au sol, ainsi qu’une période pour les projets sur bâtiment.

Pour les projets de solaire photovoltaïque au sol, une nouvelle période d’appel d’offres sera ouverte en janvier 2020 pour une puissance appelée de 850 MW et une seconde en juin 2020 pour 1 GW. Une nouvelle période de l’appel d’offres pour les projets de solaire photovoltaïque sur bâtiment aura lieu en février 2020 pour 300 MW, après une période déjà prévue de 300 MW en octobre 2019.

Ces nouvelles périodes d’appels d’offres permettront de soutenir de manière continue le développement de projets photovoltaïques et d’atteindre les objectifs fixés par le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie. Les cahiers des charges seront publiés prochainement sur le site de la Commission de régulation de l’énergie.

« Nous voulons faire de l’énergie solaire un des piliers du système électrique français. Avec ces nouvelles périodes, nous nous donnons les moyens de notre ambition, lesquelles permettront d’augmenter la capacité installée de plus de 20 %, pour près de 2 GW » a déclaré Elisabeth Borne.